Alors que les vacances scolaires d’hiver se terminent pour toutes les zones en France, une nouvelle et sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites est prévue le mardi 7 mars. Après l’Assemblée nationale, la mesure dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale rectificative pour 2023 est examinée au Sénat jusqu’au 12 mars.
Pour le 7 mars, l’union intersyndicale pousse vers une journée de mobilisation véritablement massive et pour leitmotiv : » La France à l’arrêt. » Sans attendre, une grève reconductible dans le secteur de l’énergie a d’ores et déjà débuté. Elle a notamment pour conséquence des baisses de production d’électricité dans des centrales nucléaires.
La journée du 7 mars promet également d’être très perturbée dans le secteur des transports. En marge d’un déplacement à Limoges avec le président de la SNCF, le ministre délégué chargé des Transports Clément Beaume a appelé » toutes celles et ceux qui ont la possibilité de télétravailler à s’en saisir. «
Télétravail ou covoiturage
Le ministre s’attend à une journée extrêmement difficile mardi prochain, d’où son invitation à avoir recours aux outils du télétravail dans la mesure du possible, ce qui avait déjà été constaté lors des précédentes journées de manifestation.
La SNCF prévient que la circulation sera perturbée et demande aux usagers de vérifier la circulation de leurs trains et correspondances le lundi 6 mars à 17h. Des prévisions de trafic devraient être communiquées la veille, comme pour la RATP.
Pour les transports dans la région Île-de-France, Île-de-France Mobilités prévoit des perturbations majeures dans les transports en commun le 7 mars. Point de télétravail évoqué, mais du covoiturage avec la » gratuité du covoiturage aux Franciliens » et une » augmentation de la subvention accordée aux conducteurs. «