le ministère de l’industrie récupère les télécoms …

le ministère de l'industrie récupère les télécoms ...



Depuis plusieurs semaines, le secteur des télécommunications tentait de comprendre quel ministère avait effectivement hérité de la supervision des postes et des télécoms. Auparavant placé sous la coupe du secrétariat d’état au numérique, ce rôle avait disparu lors des annonces du nouveau gouvernement.

La nouvelle ministre du numérique Clara Chappaz est maintenant placée sous la tutelle du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche. Et si ses missions mentionnent bien les technologies d’intelligence artificielles, elles n’évoquent plus les télécoms.

Les associations professionnelles du secteur s’étaient d’ailleurs alarmées à la fin du mois de septembre du flou laissé par le nouveau gouvernement sur la place accordée au secteur des Télécoms.

C’est finalement le ministère de l’économie qui conservera ses prérogatives sur les sujets liés aux infrastructure de télécommunication selon le journal Les Echos. La tâche sera confiée à Marc Ferracci, ministre délégué chargé de l’industrie du nouveau gouvernement Barnier. Ce proche d’Emmanuel Macron, élu député des français de l’Étranger en 2022, est notamment chargé de superviser les chantiers liés à la réindustrialisation du pays.

Passage de relais

Au début du mois d’octobre, le cabinet du ministre s’est notamment doté d’une nouvelle conseillère, Mélanie Przyrowski. Elle est chargée des sujets numérique, télécommunications et électronique pour le compte du ministre. Passée par Orange et CEIS, puis par la Délégation Générale des Entreprise, celle-ci officiait déjà comme conseillère Télécoms et Numérique Inclusive depuis 2022 au sein du ministère délégué chargé du Numérique.

Son passage au ministère de l’industrie vient donc confirmer que ce domaine d’activité reste sous la coupe de Bercy. Et ce alors que le reste des activités liées au numérique sont confiées à Clara Chappaz, placée sous la tutelle du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Le ministère devra faire face à des dossiers délicats dans un contexte de coupes budgétaires d’ampleur. Elles vont affecter fortement le plan France Très Haut Débit. Le projet de loi de finance 2025 prévoit une diminution de moitié des crédits alloués à ce plan. Il pourrait passer de 464 millions d’euros en 2024 à 247 millions d’euros en 2025.



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