Annoncé comme projet de long terme dès 2017, le Tesla Roadster nouvelle génération (après le Roadster qui a permis à Tesla d’entrer sur le marché des véhicules électriques et dont un exemplaire vagabonde avec Starman quelque part dans le système solaire) a été mis en sommeil pour une durée indéterminée, le temps de faire passer avant lui d’autres initiatives comme la montée en production des Tesla Model 3 et Model Y, le développement du poids lourd Tesla Semi ou le lancement du pickup Cybertruck.
Le milliardaire Elon Musk évoquait alors un véhicule électrique hors du commun, profitant d’une forte puissance et d’une grande batterie capables de lui donner une vitesse maximale ébouriffante (400 km/h !) grâce à un système de moteurs de poussée issu de technologies développées chez SpaceX, son autre entreprise dédiée au spatial.
Tonight, we radically increased the design goals for the new Tesla Roadster.
There will never be another car like this, if you could even call it a car.
— Elon Musk (@elonmusk) February 28, 2024
Lors de la présentation intiale, il était question de pouvoir réaliser une accélération 0-60 mph (0 à 96 km/h) en moins de 2 secondes mais il y aurait du nouveau depuis.
Une maturation longue pour un projet hors du commun
Alors qu’Apple semble vouloir abandonner son projet d’Apple Car après des années de développement et tandis que le principal concurrent BYD vient de dévoiler une supercar électrique Yangwang U9, Elon Musk remet le couvert sur son projet de Roadster sur le réseau social X.
Il promet ainsi une présentation du nouveau Roadster pour fin 2024 et une commercialisation durant l’année 2025 avec un véhicule qui s’annonce totalement fou.
Il promet désormais une accélération 0-60 mph en moins d’une seconde, toujours avec l’appui d’un package SpaceX qui aurait été largement revu depuis l’annonce initiale.
Comme pour le Cybertruck qui débute sa phase commerciale, le Tesla Roadster devrait donc être un véhicule électrique à nul autre pareil, moins dans son design que par ses performances laissant sur place n’importe quelle voiture concurrente.
Un calendrier déjà bien chargé
Etant donné les difficultés pour lancer la production du Cybertruck et la masse de projets en cours chez Tesla, le calendrier avancé par Elon Musk semble une fois de plus très optimiste.
Mais, comme BYD, Tesla a tout intérêt à être présent sur tous les fronts, de l’entrée de gamme (la firme a confirmé la préparation d’un véhicule électrique vers 25 000 dollars) jusqu’aux projets emblématiques pour l’image de marque.
En ayant la capacité de croiser les technologies des mondes de l’automobile et du spatial, le constructeur pourrait effectivement proposer un véhicule jamais vu jusqu’à présent et à peu près impossible à égaler.