Le Népal lève l’interdiction de la plate-forme TikTok

Le Népal lève l’interdiction de la plate-forme TikTok


Neuf mois après avoir suspendu la populaire plate-forme chinoise de partage de vidéos, l’accusant d’avoir perturbé « l’harmonie sociale », le Népal a levé l’interdiction de TikTok sur son territoire, a annoncé le ministre des communications et des technologies de l’information, Prithvi Subba Gurung, jeudi 22 août.

« La décision de lever l’interdiction de TikTok a été prise », a déclaré M. Subba Gurung à des journalistes à l’issue d’une réunion du cabinet. Elle survient plus d’une semaine après que la division Asie du Sud de TikTok a contacté le ministre pour l’informer qu’elle respecterait la réglementation népalaise et pour demander la levée de l’interdiction, selon le porte-parole du ministère, Gajendra Kumar Thakur.

Le Népal avait suspendu la plate-forme en novembre, quelques jours après avoir introduit une directive exigeant que les plates-formes de médias sociaux opérant dans le pays établissent des bureaux.

Cette suspension faisait également suite à une manifestation antigouvernementale dont le leader était populaire sur TikTok. L’interdiction avait été condamnée par les défenseurs de la liberté d’expression et aussi par les propriétaires de comptes populaires dont la vie avait été transformée par la plate-forme, qui compte environ 2,2 millions d’utilisateurs dans le pays. Il s’agit aussi d’une « victoire pour la liberté d’expression », a fait valoir l’avocat Dinesh Tripathi, qui avait contesté la décision devant les tribunaux.

Propriété de la société ByteDance, basée à Pékin, TikTok est l’une des plates-formes de médias sociaux les plus populaires de la planète, et compte environ un milliard d’utilisateurs mensuels. Mais de nombreux pays ont cherché à renforcer les contrôles sur les médias sociaux en raison de leur impact. La plate-forme a fait l’objet de restrictions dans de nombreux pays qui l’ont accusée d’avoir enfreint des règles en matière de données.

Un nouveau premier ministre népalais, Khadga Prasad Sharma Oli, 72 ans, a prêté serment en juillet au Népal après que son parti, le Parti communiste du Népal, a formé un gouvernement de coalition avec le Congrès népalais, parti de centre gauche.

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Le Monde avec AFP

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