Les taxis volants bénéficieront peut-être d’une visibilité accrue cette année à l’occasion des Jeux Olympiques 2024 de Paris (si les réticences ne font pas capoter le projet) en offrant un moyen d’échapper aux bouchons des grandes villes tout en offrant les commodités d’une motorisation électrique et à plus long terme d’un pilotage automatique.
En attendant que cette vision se réalise, Airbus dévoile au public son nouveau prototype de taxi volant eVTOL (électrique et à décollage / atterrissage vertical) CityAirbus Next Gen.
La famille CityAirbus est en projet depuis une dizaine d’années et compte profiter de l’évolution des réglementations pour pouvoir prendre les airs prochainement (initialement en 2023 mais…).
Un nouveau taxi volant taillé pour la ville
Le CityAirbus Next Gen est un véhicule volant électrique de deux tonnes qui troque la conception quadrimoteur suspendue de la génération précédente pour une voilure de 12 mètres d’envergure associée à huit moteurs (six sur les ailes, deux à l’arrière) et une cabine pouvant emporter des passagers ou du fret.
Le taxi volant, « parfaitement adapté à une circulation au-dessus des grandes villes pour des missions variées« , offrira une autonomie de 80 kilomètres et une vitesse de croisière de 120 km/h.
Airbus indique que les premiers vols d’essai débuteront cette année et l’entreprise annonce dans le même temps l’ouverture d’un centre de test à Donauwörth (Allemagne) spécialisé dans les appareils eVTOL.
La mobilité de l’hélicoptère sans le bruit
Initialement, le CityAirbus Next Gen aura un pilote humain mais le projet est de pouvoir ensuite rendre le taxi volant autonome et piloté via un système de gestion en cours de développement.
L’engin se veut beaucoup plus silencieux qu’un hélicoptère et pourrait être utilisé pour du tourisme au-dessus des agglomérations ou pour découvrir des paysages de façon moins intrusives, ou moins sonores.
Le CityAirbus Next Gen a déjà passé l’étape du démarrage des moteurs en décembre dernier et se prépare à l’étape des vols d’essai avant une éventuelle commercialisation pour laquelle Airbus négocie déjà les premiers partenariats dans différents pays.