le parquet de Paris enquête sur les dérives de TikTok auprès des plus jeunes

le parquet de Paris enquête sur les dérives de TikTok auprès des plus jeunes



TikTok est dans le collimateur du parquet de Paris. Une enquête préliminaire a été ouverte sur le réseau social dont l’algorithme faciliterait l’accès à des contenus susceptibles de pousser les plus jeunes et les plus vulnérables vers le suicide.

Au mois de septembre, la commission d’enquête parlementaire sur les dangers posés par TikTok auprès des plus jeunes a rendu des conclusions accablantes pour le réseau social. Le rapport préconisait ainsi un « couvre-feu numérique » afin de bloquer tous les réseaux sociaux de 22 heures à 8 heures pour les internautes de 15 à 18 ans.

L’algorithme devient un danger public

TikTok est accusé d’exposer « en toute connaissance de cause » les plus jeunes à des contenus nocifs. Ces utilisateurs vulnérables tombent dans un « piège algorithmique » qui pousse des « contenus toxiques, dangereux, addictifs ». La commission a également relevé la présence de vidéos de « promotion du suicide, d’automutilation » ainsi qu’une « exposition à la violence sous toutes ses formes ».

Lire Pour sortir du « piège TikTok », une commission d’enquête réclame un « couvre-feu numérique » en France

Un véritable réquisitoire qui motive le lancement d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris aujourd’hui. Une enquête confiée à la Brigade de lutte contre la cybercriminalité de la Préfecture de police de Paris.

Les enquêteurs vont s’intéresser à la « propagande en faveur de produit, objet ou méthode préconisés comme moyens de se donner la mort », à la « fourniture de plateforme en ligne pour permettre une transaction illicite en bande organisée » ainsi que « l’altération du fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données en bande organisée ». Des délits très graves qui, s’ils étaient avérés, font encourir des centaines de milliers d’euros d’amendes et de la prison.

Laure Beccuau, la procureure de Paris, a précisé que l’enquête touche au respect de l’obligation de notification des soupçons d’infraction, sur le fonctionnement de l’algorithme et la modération du contenu. Du côté de TikTok, on rejette la présentation « trompeuse » qui est faite du réseau social par la commission. L’entreprise se présente comme un « bouc émissaire » face à des enjeux qui concernent l’ensemble de la société.

👉🏻 Suivez l’actualité tech en temps réel : ajoutez 01net à vos sources sur Google Actualités, abonnez-vous à notre canal WhatsApp ou suivez-nous en vidéo sur TikTok.

Source :

AFP



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.