Bethesda avait fait fort impression en dévoilant un projet très ambitieux avec Starfield : un space opera que tous voyaient déjà comme un Skyrim de l’espace. Le titre était attendu pour le 11 novembre cette année, mais finalement le studio avait fini par reporter la sortie du jeu à 2023.
Il faut dire que malgré quelques présentations, il reste difficile de savoir véritablement à quoi s’attendre dans le titre qui s’annonce aussi vaste que mystérieux. Les promesses sont importantes, mais pour l’instant on peine encore à visualiser concrètement à quoi doivent s’attendre les joueurs.
Un report validé par Microsoft
On parle ainsi de 1000 planètes à visiter sur une centaine de systèmes, le studio a évoqué plus de 250 000 lignes de dialogue, une ville principale particulièrement énorme… Les enjeux sont importants pour Bethesda puisque le titre sera le premier en tant qu’exclusivité Xbox depuis le rachat de Zenimax par Microsoft.
Pour Phil Spencer, le report de la sortie du titre est le seul choix judicieux. Il a ainsi évoqué les erreurs commises par le passé par Microsoft et ses jeux sortis trop tôt (coucou Cyberpunk 2077 !). Une sortie prématurée entache l’image des studios, mais impose également une pression supplémentaire sur les équipes mises à contribution pour déployer des correctifs en urgence. Phil Spence évoque également la nécessité de respecter les équipes et leur vision de ce que devrait être le jeu, et de leur laisser le temps de parfaire leur copie. Microsoft ne s’est donc naturellement pas opposée au décollage de la sortie de Starfield : un luxe permis par la taille du département Xbox et le peu de pression exercée par les actionnaires du groupe, contrairement à d’autres studios de plus petite envergure.
Le discours de Phil Spencer est aussi une façon de plaider en faveur de la concentration du marché du jeu vidéo et des intérêts pour les studios de faire partie d’une structure d’envergure comme celle de Microsoft, ce qui nous renvoie au rachat d’Activision Blizzard en cours par la marque américaine.