le roi des drones a-t-il créé l’aspirateur robot ultime ?

le roi des drones a-t-il créé l’aspirateur robot ultime ?


On ne l’attendait pas forcément sur ce terrain, et pourtant. DJI, le géant incontesté des drones, a décidé de faire atterrir sa technologie sur nos parquets. Avec sa nouvelle gamme d’aspirateurs robots ROMO, officiellement lancée le 28 octobre 2025, la marque ne vise rien de moins que le sommet du panier.

Le géant chinois des drones et technologies de caméras débarque avec trois modèles : les ROMO A, ROMO S et ROMO P. Nous avons testé pendant plusieurs semaines en le fleuron de la gamme, le DJI ROMO P, pour répondre à la question que tout le monde se pose : cette incursion au sol est-elle une réussite ?

Les DJI Romo P et Romo A. – © DJI

DJI Romo P au meilleur prix Prix de base : 1 899 €

Un design qui ne laisse pas indifférent

Rendre un aspirateur « sexy » n’est pas la tâche la plus aisée et pour se distinguer de la masse, le ROMO P opte pour un design transparent à la fois sur la station de base et sur le robot. Très populaire dans les années 1990, le thème transparent revient régulièrement sur le devant de la scène comme avec les smartphones de Nothing qui naviguent entre minimalisme et touche rétrofuturiste.

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© Thomas Estimbre / 01net.com

Il se dégage le même sentiment au moment de découvrir le ROMO P et force est d’admettre que ça marche. Couplé à une excellente qualité de fabrication, ce look donne un style incomparable au ROMO P et d’avoir un aperçu sur ses différents composants. Le robot est compact et ressemble, à bien des égards, aux Curv 2 Pro de Roborock, sans dôme LiDAR et cela est plutôt pratique. En effet, il est capable de se glisser sous la majorité des meubles pour nettoyer les zones peu accessibles.

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© Thomas Estimbre / 01net.com

Cette transparence concerne également la station d’accueil, élément phare de l’entretien de l’aspirateur-robot. Sans être trop imposante, elle trône fièrement dans la pièce où elle s’installe et même si le design reste une affaire de goût, on ne peut que reconnaître à DJI d’avoir bien fait les choses. Là encore, les formes arrondies ont tendance à rappeler la station du nouveau Curv et ce n’est pas forcément pour nous déplaire. La qualité de fabrication est irréprochable et sur notre ROMO P, l’aspect transparent est du plus effet et permet de voir, un peu, le fonctionnement de la machine.

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© Thomas Estimbre / 01net.com

Sur le ROMO P, une trappe donne un accès rapide au sac à poussière, à la solution de nettoyage et au désodorisant pour sols. Lors de l’installation, il faut aussi relier la planche de nettoyage à la base. Ce test est également l’occasion de répondre à une question que l’on nous a souvent posé : non, on ne voit pas la poussière et les saletés malgré la transparence des deux éléments qui composent le DJI ROMO P.

Revenons à notre robot et ce qui cache dessous, à savoir deux serpillères rotatives. L’une d’elles peut légèrement se décaler pour aller chercher les recoins, au même titre que le bras (voir plus bas).

Un concentré de technologie venu du ciel

Dès le premier regard, on comprend que DJI n’est pas là pour faire de la figuration. Le ROMO P, tout comme ses petits frères les ROMO A et S, embarque un véritable arsenal technologique directement hérité de l’expertise de la marque dans les airs.

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Sous son air de petit robot, le ROMO P a des arguments à faire valoir. – © Thomas Estimbre / 01net.com

Là où beaucoup d’aspirateurs robots se cognent encore aux pieds de chaise, le ROMO navigue avec une aisance déconcertante. Pour y parvenir, il combine des capteurs de vision double fisheye à des LiDARs à semi-conducteurs, le tout boosté par des algorithmes d’apprentissage automatique. Il faut une petite dizaine de minutes pour cartographier 100 mètres carrés et l’application propose de nombreuses options de personnalisation pour la carte.

Son fabricant assure qu’il est capable de détecter et d’éviter des obstacles aussi fins qu’un câble de 2 mm ou même une carte à jouer oubliée par terre, même dans la pénombre. Lors de nos tests, on a effectivement été plutôt bluffé par la capacité de l’aspirateur-robot à se déplacer dans son espace et à éviter les obstacles, et les pièges, placés sur son chemin. Pour le meilleur résultat, il faut penser à laisser l’option « évitement d’obstacles intelligent » cochée dans l’application DJI Home.

Depuis cette dernière, on peut choisir un mode « standard » ou donner la priorité à l’évitement d’obstacles ou, à l’inverse, au nettoyage. Autre option pratique, l’appareil peut prendre une photo des obstacles qu’il rencontre sur son chemin et son propriétaire peut même voir en direct ce que fait le robot. Ce n’est pas aussi passionnant qu’un tour en caméra embarquée dans une F1, mais la qualité d’images est satisfaisante. On a même accès à une commande vocale.

Dji Romo App Remote
© Capture d’écran / 01net.com

Les performances sont au rendez-vous

Avec 25 000 Pascals sous le capot, le ROMO affiche une puissance d’aspiration impressionnante. Cette force de frappe, couplée à un débit d’air de 20 litres par seconde, lui permet de déloger la poussière des moquettes les plus épaisses et de ne laisser que très peu de chance aux poils d’animaux ou aux débris plus lourds. De plus, son intelligence lui permet d’adapter sa vitesse à l’approche de litière pour chat, par exemple, pour éviter de la disperser partout avant de l’avaler.

La puissance ne fait pas tout et un bon aspirateur robot doit aussi être malin pour traquer la saleté partout. Et sur ce point, le ROMO a plus d’un tour dans son sac.

Le cauchemar des aspirateurs ronds (environ 35 cm de diamètre pour le ROMO P), ce sont les coins et les plinthes. DJI l’a bien compris et a équipé son aspirateur de doubles bras flexibles extensibles. Guidés par la cartographie en temps réel, ils se déploient automatiquement pour aller chercher la poussière là où certains ne vont pas, assurant un nettoyage vraiment complet des bords de murs et des pieds de meubles.

Cela est aussi bien pratique pour accéder sous les armoires et gros appareils électroménagers, ainsi qu’auteur des pieds de tables et de chaise.

Loin de sa base, l’aspirateur-robot a de quoi tenir environ 3 heures et ce délai sera suffisant pour couvrir la quasi-totalité des besoins. De plus, il récupère quelques précieux pourcentages d’autonomie lorsqu’il doit retourner à la base pour changer l’eau et nettoyer ses serpillières. Côté recharger, il faut environ 2h30 pour recharger

Le ROMO P, champion de l’hygiène personnalisée

C’est ici que le modèle ROMO P se distingue vraiment. Il embarque un double compartiment pour solutions de nettoyage. Une idée qui permet, via l’application, de personnaliser le lavage. On peut par exemple programmer l’utilisation d’une solution dégraissante dans la cuisine, puis passer automatiquement à un désodorisant pour le reste de la maison. C’est un niveau de personnalisation très pratique, surtout qu’il est aussi possible de programmer les tâches à effectuer.

Une station de base qui se fait (presque) oublier

L’autonomie est le nerf de la guerre. La station de base du ROMO a été pensée pour minimiser au maximum les interventions humaines. Elle promet jusqu’à 200 jours de tranquillité grâce à un système qui gère tout : lavage des serpillières à l’eau chaude sous haute pression, séchage, et vidage des déchets. Ces options permettent d’éviter les odeurs. Enfin, pour ne rien gâcher, un système de suppression du bruit à trois niveaux la rend particulièrement discrète, filtrant jusqu’à 80 % du son lors de la collecte de la poussière. Ce n’est pas inaudible, mais cela reste très satisfaisant.

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© Thomas Estimbre / 01net.com

Tout se fait automatiquement si bien que, une fois configuré, le ROMO P et sa base se font rapidement oublier. Le réservoir d’eau de la station contient 4 litres d’eau, ce qui laisse de quoi servir avant que l’application ne vous alerte en indiquant que le niveau est faible et qu’il faut en ajouter. La quantité est de 3,2 litres pour le réservoir dédié à l’eau usée.

DJI Home : une application complète, avec quelques erreurs de jeunesses

Toute cette intelligence se pilote depuis l’application DJI Home. Intuitive et complète, elle permet de tout gérer, à commencer par les modes de nettoyages sur-mesure. Depuis l’app, on peut intégrer des routines spécifiques pour la cuisine, la salle de bain ou les zones où vivent vos animaux de compagnie, avec des stratégies adaptées pour ne pas disperser les débris ou éviter la contamination croisée.

On gère aussi la cartographie, dont la reconnaissance des tapis et seuils de porte pour adapter le comportement du robot en conséquence. Comme évoqué précédemment, c’est toujours depuis l’application DJI Home qu’on trouve une fonction qui permet d’utiliser les capteurs du robot pour jeter un œil à la maison. L’accès est sécurisé par une authentification à deux facteurs et les données sont chiffrées pour garantir la confidentialité.

L’application est globalement une réussite, même si l’on peut noter quelques petites erreurs de traduction ou des menus qui pourraient être encore plus clairs, des défauts de jeunesse qui seront probablement corrigés via des mises à jour.

Prix et disponibilité : la douche froide ?

Forcément, une telle débauche de technologie a un prix. DJI positionne sa gamme ROMO sur le segment premium, et l’addition est à la hauteur des promesses. Les aspirateurs sont disponibles dès aujourd’hui en Europe aux tarifs suivants :

  • DJI ROMO S : 1 299 euros
  • DJI ROMO A : 1 599 euros
  • DJI ROMO P : 1 899 euros

DJI Romo P au meilleur prix Prix de base : 1 899 €

Un investissement conséquent, qui se justifie par des performances et des fonctionnalités qui redéfinissent les standards du marché.

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