le train à hydrogène testé en conditions réelles

le train à hydrogène testé en conditions réelles


L’aviation commerciale se cherche un avenir dans l’hydrogène, de même que l’automobile, et le secteur ferroviaire n’est pas en reste pour explorer des solutions qui réduiront son empreinte carbone.

Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre du train, la migration vers des trains avec moteur électrique alimenté par des piles à combustible hydrogène est en préparation et commence à se concrétiser en France.

Cette solution permet de produire de l’électricité à partir de la combinaison d’hydrogène ave l’oxygène de l’air pour former de l’eau qui constitue le déchet principal de la réaction chimique.

Une partie de l’énergie est également récupérée au freinage et stockée en batteries. Ce double système est au coeur du train Coradia iLint qui va réaliser ses premiers roulages sur le réseau ferré national.

Un train léger à hydrogène pour occuper le territoire

La présentation a été faite par Alstom en gare de Loches (Indre-et-Loire) et le projet est soutenu par la région Centre-Val-de-Loire qui y a engagé 300 000 €. Il contribuera à permettre une certification du modèle en France alors qu’il est déjà en service en Allemagne depuis plusieurs années.


Le Coradia iLint est un train à traction électrique avec des batteries Li-Ion en partie basse et des réservoirs d’hydrogène au niveau du toit et il est particulièrement adapté aux lignes régionales.

Ce train à hydrogène peut ainsi desservir les petites lignes peu ou pas électrifiées (50% du réseau en France) et doit permettre de relancer l’aménagement du territoire sans forcément le focaliser autour des grandes villes.

Les sous-préfectures pourraient notamment profiter du retour de lignes régulières et non polluantes.

Mettre fin aux trains diesel

Le Coradia iLint peut embarquer jusqu’à 120 passagers et atteindre une vitesse de 140 km/h, avec WiFi et prises électriques à bord pour le confort des passagers. C’est un train léger volontairement conçus pour une circulation régionale tandis que d’autres modèles plus lourds et bi-mode électrique / hydrogène sont en cours de développement et déjà commandés par d’autres régions.

Pour Alstom, l’objectif reste de parvenir à remplacer le millier de trains diesel circulant encore en France sur la fenêtre 2028 à 2038. Les trains à hydrogène devraient circuler sur le réseau ferré d’ici cinq ans, une fois les certifications obtenues.

Il reste encore à organiser l’approvisionnement en hydrogène et la Région veut profiter de son statut « Terre d’Hydrogène » pour attirer les entreprises productrices en mobilisant des fonds FEDER (Fonds européen de développement régional).





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