L’éditeur Condé Nast (Vogue, CQ, Wired…) dit oui à OpenAI

L’éditeur Condé Nast (Vogue, CQ, Wired…) dit oui à OpenAI



Après avoir librement puisé dans les contenus des éditeurs de presse, la startup américaine de l’intelligence artificielle, OpenAI, multiplie les partenariats avec ces mêmes acteurs afin d’exploiter leurs contenus dans ses produits d’IA.

En mai, c’est ainsi Le Monde qui donnait son aval à OpenAI pour la réutilisation de ses articles. Cet accord était alors “le premier passé entre un média français et un acteur de cette industrie naissante », soulignait Louis Dreyfus, le président du directoire du Monde.

Du carburant pour ChatGPT et SearchGPT

Pour nourrir ses modèles d’IA, la startup financée par Microsoft va désormais pouvoir puiser également dans les colonnes d’autres médias.

Le groupe Condé Nast, propriétaire de titres (avec des éditions françaises) comme Vogue, GQ, Vanity Fair et Bon Appétit, a officialisé à son tour un partenariat avec OpenAI.

Détenteur aussi de The New Yorker et de Wired, Condé Nast donne ainsi son accord à l’affichage de ses articles dans les produits de la startup américaine, parmi lesquels ChatGPT, mais également le dernier né d’OpenAI, SearchGPT.

Dévoilé fin juillet, SearchGPT est un prototype de moteur de recherche développé par l’entreprise et dont l’ambition serait notamment de contester la domination mondiale de Google dans le secteur du search.

La méthode OpenAI avec la presse

Comme l’indiquait ZDNet dans un précédent article, SearchGPT permet de saisir une requête comme avec n’importe quel moteur de recherche. La différence réside avant tout dans l’affichage des résultats.

Les utilisateurs autorisés (sur invitation uniquement à ce stade) disposent notamment d’une réponse organisée sous une forme conversationnelle, avec des informations en temps réel provenant du Web. Les articles de presse sont dès lors essentiels pour nourrir un tel produit d’IA.

OpenAI ne manque pas de tirer profit des relations entre Google et les éditeurs, souvent houleuses et contraintes. En mars, l’Autorité de la concurrence française infligeait au géant californien une amende de 250 millions d’euros. Une de plus.

SearchGPT versus AI Overviews de Google

La firme technologique concurrente prévoit elle, par exemple, de leur donner un certain contrôle sur leur participation.

Ils ont en particulier la possibilité de refuser l’utilisation de leurs contenus pour la formation des modèles d’IA génératifs d’OpenAI tout en faisant apparaître leurs pages Web dans les résultats de SearchGPT.

Avec AI Overviews, Google semble une fois encore imposer un bras de fer aux groupes de presse. En s’opposant à l’usage de leur contenu par la nouvelle fonction de recherche, ils s’exposent à une sanction implicite : la disparition de leurs articles de Google Discover.



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.