Petit à petit, les voitures 100 % électriques font leur nid dans les garages européens. Sur les dix premiers mois de l’année, elles ont même dépassé les modèles diesel. Mais s’il y a des hauts, il y a aussi des bas : les ventes d’électriques en octobre sont loin de celles enregistrées cet été.
À partir de 2035, il ne sera plus possible d’acheter une voiture thermique neuve dans l’Union européenne — même s’il y aura des exceptions pour les modèles e-carburant. 2035, c’est loin, mais c’est aussi demain alors les constructeurs mettent les bouchées doubles pour diversifier leur catalogue, ce d’autant que les clients sont au rendez-vous. Entre janvier et octobre, la part des véhicules 100 % électriques (14 %) dépassait celle des voitures diesel (13,9 %), selon des chiffres de l’Association des constructeurs automobiles européens (ACEA).
Trou d’air en octobre
Alors évidemment, les électriques sont loin d’être les modèles dominants en Europe. Les voitures à essence domine toujours avec 35,9 % des ventes sur les dix premiers mois de l’année. Suivent les hybrides électriques qui représentent 25,5 % du marché.
Durant le seul mois d’octobre, il s’est vendu 121 808 voitures électriques sur l’ensemble du territoire européen, ce qui représente une hausse annuelle de 36,3 %, avec une part de marché de 14,2 %. En tout, ce sont 1,2 million de ces voitures qui ont été immatriculées depuis janvier (+53,1 %). La croissance a été particulièrement forte en Belgique et au Danemark avec des chiffres qui dépassent les 100 % !
La part de marché enregistrée en octobre pour les voitures électriques est encourageante (14,2 %), mais comme le précise BFMTV, elle était de 21 % au mois d’août. Cette part demeure toutefois plus élevée qu’en décembre dernier, elle était alors de 12 %. Il faut dire que le prix de ces véhicules demeure élevé, aussi bien en neuf qu’en occasion. Les constructeurs se décarcassent pourtant pour abaisser les coûts, Renault a récemment annoncé une nouvelle Twingo à moins de 20 000 €.
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Les ventes de véhicules diesel ont plongé de 13,2 % en octobre, avec une désaffection patente en France (-29,4 %). En revanche, les voitures à motorisation essence se sont bien portées avec une croissance des ventes de 8,1 % (dont +17,4 % en France).
Au global, les immatriculations automobiles toutes motorisations confondues ont atteint 855 484 unités en octobre (+14,6 %), c’est le cinquième mois consécutif de hausse et l’Hexagone montre la voie avec une progression de 21,9 %. Sur les dix premiers mois de l’année, la croissance est de 16,7 % avec quasiment 9 millions de véhicules écoulées. Cela reste encore un cran en dessous par rapport à la période pré-Covid.
Source :
ACEA