Après une excellente Everboom et une réussie Wonderboom 4, nous avions hâte de tester cette quatrième génération de la classique Boom. Mais malgré plein de qualités, l’audio est trop en retrait pour faire un carton plein.
Dans la famille Ultimate Ears, on demande la Boom 4. Elle prend place dans la salve de modèle dévoilée fin juin par le constructeur américain (mais propriété du Suisse Logitech). À 150 euros, elle se place dans la gamme juste au dessus de la Wonderboom 4, l’enceinte la moins chère de la marque (100 euros). Contrairement à sa petite sœur, elle bénéficie d’une compatibilité avec l’application Ultimate Ears et le mode PartyUp qui permet de la connecter avec d’autres appareils de la marque.
Mais commençons tout d’abord par la première impression. Sa conception cylindrique est fidèle aux anciennes générations de Boom et plus encore la précédente. Avec elle, seule la connectique se mue d’un port micro-USB vers un USB-C plus moderne. L’enceinte est presque entièrement habillée de tissu, tandis qu’à l’arrière, elle intègre une toute petite boucle. Tellement petite d’ailleurs, qu’elle n’est pas très utile, contrairement aux systèmes d’accrochage de la Wonderboom et Everboom.
L’eau n’est pas un problème
À l’opposé de cette boucle, un capuchon protège le port USB-C des infiltrations d’eau. Car fidèle à la philosophie du constructeur, la Boom 4 est certifiée IP67 : elle est étanche (jusqu’à 1 mètre), résiste à la poussière et au sable, aux chutes (jusqu’à 1,5 mètre de hauteur) et peut même flotter. Dans ce dernier cas de figure, nous avons cependant constaté qu’elle flotte la tête en bas. Même si ce n’est jamais idéal pour la qualité audio, impossible donc d’écouter de la musique lorsqu’elle est dans l’eau, contrairement à ses consœurs citées plus haut.
Notons également qu’une fois sortie de l’eau, le liquide met un certain temps à s’évacuer des structures en plastique masquées par le tissu. La performance sonore s’en trouve donc amoindrie pendant quelques minutes. L’ensemble est relativement compact (184 mm de haut pour 73 mm de diamètre) et léger (620 grammes). Elle peut se transporter facilement dans un sac à dos. L’ensemble est composé à 52 % de plastique recyclé.
Toujours aussi pratique à utiliser
Sur la partie supérieure de la Boom 4 sont disposés les trois boutons de contrôle. Le plus proche de nous, quand on est face à l’enceinte, sert à son alimentation. Le plus éloigné à l’appairage Bluetooth. Le plus intéressant est donc l’imposant bouton du milieu qui propose bien plus de fonctions. Lecture/pause avec un appui bref, piste suivante avec un double appui, précédente avec un triple appui. Un appui lancera quant à lui la playlist par défaut auparavant configurée dans l’application. Hyper pratique pour lancer de la musique sans réfléchir à quoi écouter.
Pour notre part, nous avons par exemple configuré notre radio personnalisée sur Apple Music (compatible également avecAmazon Music Unlimited, Amazon Prime Music, Deezer Pretium et Spotify… mais seulement sur Android pour ce dernier). Et le bouton fonctionne même quand l’enceinte est éteinte : une pression prolongée et elle s’allume, se connecte au smartphone et lance la playlist. Facile ! Enfin, n’oublions pas les deux boutons de volume de taille disposés en façade, marque de fabrique d’Ultimate Ears.
Une application complète
Il manque en revanche un bouton pourtant essentiel aux Everboom et Wonderboom, celui commandant « l’Outdoor Boost ». Cette fonction, permettant d’augmenter le volume d’un décibel pour l’adapter à une écoute en extérieur, est, en effet, étrangement absente de la Boom 4. Mais l’application donne en revanche accès à d’autre réglages intéressants, à commencer par l’égalisateur qui propose cinq présélections (signature, amplification des graves, espaces exigus, relaxation profonde et podcast/voix), mais aussi un mode manuel à cinq bandes.
En plus de cela, il est possible d’allumer et d’éteindre l’enceinte à distance, de choisir la langue de l’enceinte ou encore d’utiliser le nouveau mode mégaphone qui envoie sur l’enceinte, la voix captée par le micro du smartphone.
Le mode PartyUp est très intéressant, puisqu’il permet de connecter ensemble n’importe quelles générations de Boom, Megaboom, Epicboom, Everboom ou Hyperboom. Seule la Wonderboom est exclue du système, elle ne peut être connectée qu’avec un modèle similaire. Ultra simple, ce système PartyUp affiche dans l’application toutes les enceintes Ultimate Ears alentour, il suffit alors de glisser l’icône d’une autre enceinte à côté de celle en lecture et elle se connecte. Là aussi, c’est très pratique et très sympa pour un usage festif et associer plusieurs exemplaires simultanément ou seulement deux en mode stéréo.
Des basses mal maîtrisées
Malheureusement, il sera compliqué d’en profiter pleinement pour cet usage précis. Alors que la Wonderboom 4 et plus encore l’Everboom nous avaient séduits en matière de qualité audio, la Boom 4 marque le pas. Malgré ses deux haut-parleurs de 50 mm, épaulés par deux nouveaux radiateurs passifs de 50 x 100 mm, le rendu audio n’est pas vraiment convaincant. Ce sont surtout les médiums qui sont ici mis en avant.
Les basses sont difficilement gérées, elles ronflent souvent, preuve que les radiateurs sont ici à la peine. Les aigus sont quant à eux discrets, donnant une sensation d’étouffement du son. L’enceinte gère également très mal la montée en volume, avec une distorsion qui commence à se faire sentir à peine la moitié du volume dépassée. Vraiment dommage que cette enceinte s’en sorte avec autant de mal par rapport à ses deux cousines. Reste la diffusion à 360°, quant à elle parfaitement maîtrisée et toujours aussi adaptée à ce genre d’enceinte destinée à l’extérieur.
Enfin, la batterie est annoncée par Ultimate Ears pour 15 heures d’utilisation, mais à 30 % du volume. En réalité, avec un volume moyen plutôt proche de 50 %, nous nous sommes approchés des 13 heures d’utilisation avec une seule charge.
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