Les Américains aiment toujours la SVOD

Les Américains aiment toujours la SVOD


 

Après un premier trimestre à 8,86 milliards de dollars de dépenses, le marché américain a poursuivi sa croissance au deuxième trimestre en dépassant les 9 milliards de dollars pour les divertissements vidéo à domicile, soit une croissance de 2% d’un trimestre sur l’autre et au final, une croissance de 11,27% d’un semestre sur l’autre. La première partie de l’année se termine sur des recettes de 17,9 milliards de dollars dont 93,5% consacrés aux activités digitales.

Si le marché reste aussi dynamique sur la période c’est principalement grâce à la SVOD qui affiche une hausse de 17,25% à 14,5 milliards de dollars. Bien que Netflix ait perdu près de 2 millions d’abonnés sur le semestre, les autres streamers sont encore dans une phase de recrutement qui finalement permet au marché de rester largement positif. La SVOD représente à elle seule 87% du marché digital et 81% du marché total de la vidéo domestique. Le DEG précise que désormais, le chiffre de la SVOD inclut les abonnements hybrides de la AVOD qui rencontrent un certain succès avec Hulu et Peacock par exemple et qui seront rejointes par Disney+ et Netflix prochainement, mais aussi les sorties VOD Premium.

Les autres segments du marché sont tous en repli, à l’exception de l’EST qui progresse de 3,2% d’un semestre sur l’autre à 1,23 milliard de dollars. 

Selon le DEG, la croissance du premier semestre a été principalement alimentée par de nombreuses sorties salles comme The Bad Guys, The Batman, Dog, Encanto, The Lost City, Moonfall, Morbius, The Northman, Sing 2, Sonic the Hedgehog 2, Spider-Man : No Way Home et Uncharted.

Le DEG mentionne que cette solide performance s’est déroulée dans un contexte particulier et préoccupant, notamment en raison du prix record de l’essence et d’une inflation qui atteint des sommets depuis des décennies. Ce qui pourrait avoir un impact sur les dépenses des ménages du second semestre, d’autant que Disney+ va augmenter ses prix le 8 décembre. L’enjeu : savoir si le marché américain dépassera ou pas le cap des 35 milliards de dépenses fin 2022.





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