Les comportements en ligne risque comme le piratage sont presque normaliss chez les jeunes de 16 19 ans, d’aprs une tude finance par l’Union europenne

LinkedIn est la marque la plus usurpe par les cybercriminels et reprsente 52 % de toutes les attaques de phishing mondiales Il s'agit d'une hausse de 44 % par rapport au trimestre prcdent



Les comportements en ligne risque et criminels sont en passe de se normaliser chez les jeunes de 16 19 ans en Europe. Daprs une tude finance par lUnion europenne, un jeune sur quatre g de 16 19 ans a dj harcel quelqu’un en ligne et un sur trois s’est livr du piratage numrique.

Une enqute mene auprs de 8 000 jeunes a rvl qu’un sur quatre a dj suivi ou harcel quelqu’un en ligne, qu’un sur huit s’est livr du harclement en ligne, qu’un sur dix s’est livr des discours haineux ou du piratage et qu’un sur trois s’est livr du piratage numrique. L’enqute indique en sus que quatre personnes sur dix ont regard de la pornographie.

Julia Davidson, co-auteur de l’tude et professeur de criminologie l’Universit d’East London (UEL), a dclar que les comportements en ligne risqus et criminels taient en train de devenir presque normaux pour une gnration de jeunes Europens. La recherche indique qu’une grande partie des jeunes de l’UE s’adonnent une forme de cybercriminalit, tel point que la conduite de dlits mineurs en ligne et la prise de risques en ligne sont devenues presque normales , souligne-t-elle.

Les rsultats de l’tude indiquent une plus grande participation des hommes des comportements risqus ou criminels, avec prs de trois quarts des hommes admettant une certaine forme de cybercriminalit ou de prise de risque en ligne, contre 65 % des femmes. L’enqute a interrog les jeunes sur 20 types de comportement en ligne, notamment la consultation de matriel pornographique, la publication de pornographie par vengeance, la cration d’images sexuelles autognres et la publication de discours haineux.

Selon les rsultats, un peu moins de la moiti des participants ont adopt un comportement qui pourrait tre considr comme criminel dans la plupart des juridictions, comme le piratage informatique et le partage non consensuel d’images intimes entre autres.

L’enqute, mene par une agence de recherche avec des groupes d’chantillons dj utiliss, a rvl que la moiti des jeunes de 16 19 ans passaient de quatre sept heures par jour en ligne. Elle indique en sus que prs de quatre sur dix passaient plus de huit heures par jour en ligne, principalement sur des tlphones. Les cinq principales plateformes utilises par ce groupe sont YouTube, Instagram, WhatsApp, TikTok et Snapchat.

Les neuf pays concerns par l’enqute sont le Royaume-Uni, la France, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Sude, la Norvge et la Roumanie. Le pays prsentant la plus forte proportion de ce que l’tude appelle la cyberdviance est l’Espagne (75 %), suivie de la Roumanie, des Pays-Bas et de l’Allemagne (environ 72 %). Le Royaume-Uni arrive en queue de peloton avec 58 %.

L’tude a t ralise en collaboration avec le centre de lutte contre la cybercriminalit d’Europol, un organisme europen qui collabore avec les services de lutte contre la criminalit dans l’ensemble du bloc conomique, et finance par le fonds Horizon de l’UE. Elle appelle une plus grande sensibilisation des jeunes et des parents ce qui constitue un comportement potentiellement dangereux et risqu en ligne.

Source : Etude

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