les entreprises françaises du secteur ré …

les entreprises françaises du secteur ré ...



Depuis le début d’année, les appels à une plus grande souveraineté technologique européenne se multiplient.

Le manifeste publié par l’Innovation Makers Alliance (IMA) hier vient une nouvelle fois appuyer sur cette ligne, en présentant une trentaine de propositions visant à favoriser les sociétés européennes dans le secteur des nouvelles technologies.

Le texte est soutenu par plus de 300 entreprises françaises qui se sont associées à la publication de l’IMA, parmi lesquelles on retrouve des spécialistes de l’IA comme Mistral AI, des opérateurs télécom comme Orange ou encore des représentants de l’industrie du luxe comme Chanel.

Un bonus souveraineté

Le rapport liste au total 33 recommandations, mais dans les Echos les auteurs du rapport mettent en avant plusieurs mesures jugées « prioritaires ».

  • La première d’entre elles est la mise en œuvre d’un « Small business act » au niveau européen, un texte de loi qui permettrait de réserver un pourcentage des marchés publics aux startups et PME européennes. L’idée n’est pas nouvelle (nous en parlions déjà dans les colonnes de ZDNET FRANCE en… 2006). Elle s’inspire d’une loi américaine fonctionnant sur le même principe. Et elle ressurgit régulièrement dans les débats autour de la souveraineté européenne.
  • Les auteurs du manifeste plaident également pour la mise en place d’une plateforme centralisée d’appels d’offre public et privés.
  • Et pour mettre en place des règles simplifiant l’accès à la commande publique pour les entreprises européennes.
  • Dans la même logique, le texte propose la création d’un « bonus souveraineté » offrant « une réduction de prix ou des déductions fiscales pour l’achat de solutions souveraines ».
  • Enfin, les auteurs insistent sur la nécessité de financer le développement des infrastructures d’intelligence artificielle afin de permettre à l’Europe de rattraper son retard en la matière.

Dans l’air du temps

Le texte de l’IMA n’est pas sans rappeler les propositions formulées par les industriels du secteur de la défense au mois de mars : dans une lettre à la Commission européenne, les représentants européens du secteur plaidaient aussi pour la mise en place d’une « préférence européenne » dans l’accès aux marchés publics.

L’arrivée de Donald Trump au pouvoir et la guerre commerciale et technologique qui s’est mise en place entre les États Unis et la Chine sur des secteurs comme l’intelligence artificielle ou la production de puce informatique pousse les acteurs européens à chercher un soutien de la part des pouvoirs publics, de crainte de se faire distancer par les concurrents internationaux.

La Commission européenne a récemment présenté des mesures visant à simplifier des textes réglementaires jugés trop complexes et handicapants pour les entreprises. Mais le secteur estime l’initiative encore trop timide.



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