les entreprises pourront bientôt utiliser ce nouvel indice de dépendance aux outils US

les entreprises pourront bientôt utiliser ce nouvel indice de dépendance aux outils US



À compter de 2026, les entreprises pourront utiliser un nouvel instrument pour mesurer leur dépendance aux outils numériques non européens (américains) : l’« indice de résilience numérique » (IRN).

À quel point mon entreprise est-elle dépendante des logiciels, des services numériques américains et étrangers ? Afin de mesurer le degré de dépendance, et d’évaluer les risques de scénarios catastrophes comme un accès aux services de cloud brusquement coupés, une augmentation exponentielle des prix, ou un espionnage économique, les sociétés européennes pourront bientôt utiliser un nouvel instrument. À partir de janvier 2026, un nouvel outil permettra aux entreprises d’évaluer leur dépendance aux outils numériques non-européens : l’« indice de résilience numérique » (IRN), rapporte Le Figaro, ce vendredi 12 décembre.

L’idée est de permettre à chaque entreprise de faire un inventaire précis de ses « dépendances et vulnérabilités » numériques, allant du matériel (comme les semi-conducteurs) aux services de cloud, aux infrastructures, aux solutions de cybersécurité ou aux logiciels utilisés quotidiennement.

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Ces dépendances se sont révélées particulièrement problématiques ces derniers mois, au vu du contexte géopolitique et des tensions avec le gouvernement de Donald Trump. Les entreprises européennes ont vu les prix de certains produits augmenter dans des proportions inquiétantes, pendant que certaines craintes de coupures de services numériques se sont réellement matérialisées. La Cour Pénale internationale, basée à la Haye aux Pays-Bas, a eu ses accès aux services de Microsoft brusquement coupés, après des sanctions imposées par Washington.

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Un outil au service de la souveraineté technologique

La capacité de passer d’un fournisseur à l’autre, la localisation des données, le respect des normes européennes contenues par exemple dans le RGPD sont aussi passés au crible. En tout, l’indice liste 70 critères. Une fois l’état des lieux dressé, la société sera à même de définir une stratégie à court, moyen et long terme pour réduire ses dépendances.

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Ce référentiel, porté par le cabinet de conseil Ascend Partners, la start-up Probabl et le think tank Digital New Deal, avait été annoncé en juillet dernier, dans un communiqué. Il avait ensuite été testé au sein de dix sociétés, dont RTE (le réseau de transport d’électricité), Docaposte, la Caisse des Dépôts, CMA-CGM, la MAIF, la SNCF, Groupe Aéroports de Paris, Orange et Ouest-France. Ce vendredi 12 décembre, le trio d’initiateurs annonce que le nouveau référentiel sera disponible pour toutes les organisations, dès le mois de janvier 2026. Ce nouvel outil « au service de la souveraineté technologique » se veut européen : mi-novembre, une fondation a été créée pour porter l’instrument au-delà de nos frontières.

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