Les utilisateurs de Mac en entreprise devraient éviter d’installer macOS Sequoia dès maintenant. Des experts en sécurité alertent en effet sur des incompatibilités et des problèmes avec la nouvelle version du système d’exploitation.
« Peut-être que si Apple dépensait moins de temps et d’argent en marketing et davantage en tests de leurs logiciels, nous serions tous mieux lotis ! », assène à TechCrunch Patrick Wardle, fondateur de la startup de sécurité DoubleYou, et spécialiste reconnu de la sécurité de macOS. Il se trouve en effet que la version finale de macOS Sequoia, disponible depuis lundi, est un mauvais cru en la matière.
Apple sous le feu des critiques
Un ingénieur de CrowdStrike — les mêmes qui ont fait planter des millions de PC cet été — a indiqué à des administrateurs de Mac que la société spécialisée dans les logiciels de sécurité n’a pas pu prendre en charge Sequoia dès le premier jour, contrairement à son habitude. CrowdStrike a aussi envoyé une « alerte technique » à ses clients en expliquant qu’il se passait « pas mal de choses » dans les fonctions réseau du système.
L’entreprise attend désormais une mise à jour de Sequoia. Le son de cloche est similaire du côté de la plateforme de sécurité SentinelOne, qui a fortement recommandé à ses clients de ne pas mettre à jour leurs terminaux tant que le client SentinelOne n’était pas compatible. ESET a pointé un problème de connexion réseau, tout comme le chercheur en sécurité Will Dormann qui déplore des bugs avec le DNS et son firewall.
Les utilisateurs de Mac dans les entreprises se précipitent rarement sur les mises à jour de macOS. La prudence recommande en effet d’attendre les versions .2, .3 et même plus avant de faire le grand saut pour les flottes de Mac, précisément pour éviter des problèmes qui peuvent être catastrophiques pour leur activité. Mais Patrick Wardle estime qu’Apple devrait en faire bien davantage pour bétonner ses logiciels : « Il est extrêmement frustrant de devoir à maintes reprises faire face à des utilisateurs (compréhensiblement) contrariés qui (compréhensiblement) blâment vos outils pour avoir cassé leur Mac, alors qu’en réalité, c’était la faute d’Apple depuis le début ».
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Par : Opera
Source :
TechCrunch