Un employé de Samsung est suspecté par les services secrets coréens d’avoir tenté de voler et faire parvenir des documents confidentiels à des puissances ou acteurs étrangers. Point de smartphone ou de réfrigérateur ici, mais des secrets bien plus sensibles : l’employé travaille pour le service de fonderie (Foundry Business Department) de la division Devices Solutions (DS), qui regroupe notamment les activités de semi-conducteurs. Or, les activités de DS pèsent pas moins de 60% des profits de l’entreprise !
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L’employé, dont le nom est pour l’heure tenu secret, aurait profité du télétravail pour accéder, visionner voire filmer des documents confidentiels depuis son ordinateur personnel. C’est le système de gestion de documents de Samsung qui a joué le rôle de Cerbère dans l’affaire. Le logiciel a pointé les activités étranges de l’individu à la hiérarchie, laquelle a immédiatement contacté le National Intelligence Service, les services de renseignement du pays du Matin Calme.
Pour l’heure, l’enquête se fait à huis clos, et rien à filtré quant à la transmission éventuelle des informations. Ni concernant l’entreprise et/ou le pays qui aurait pu être en contact avec l’employé de Samsung. La piste la plus évidente serait cependant la Chine qui est toujours très en retard face à Taïwan (TSMC) ou à la Corée du Sud (Samsung) en matière de finesse de gravure de semi-conducteurs.
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Si l’espionnage industriel touche tous les secteurs, celle qui concerne les semi-conducteurs est extrêmement sensible. La pénurie actuelle de composants et des affaires comme le « Huawei-gate » ont mis en lumière l’importance de la souveraineté de cette production.
Sources : Business Korea via Tom’s Hardware US