L’engouement suscité par la présentation des lunettes de réalité augmentée Orion aurait poussé Meta à accélérer le passage du prototype à la version grand public. Une gageure alors que cette technologie est encore balbutiante et extrêmement onéreuse.
Durant l’événement Meta Connect fin septembre, la présentation des lunettes de réalité augmentée Orion a fait de l’ombre au Quest 3S. Il faut dire que ce projet avait de quoi davantage intéresser qu’un énième casque de réalité mixte, même à petit prix ! Les lunettes Orion ne sont pas totalement autonomes : elles s’accompagnent d’un boîtier indispensable pour les calculs, et d’un bracelet pour le suivi des mouvements des mains et des doigts.
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De plus, même si le design s’améliore par rapport aux Spectacles de Snap, et que le poids est de moins de 100 grammes, il faut pouvoir porter une si grosse monture au bout du nez. Malgré tout, la démo a impressionné et donné un avant goût de ce que des lunettes connectées AR pourraient être dans l’avenir. Et peut-être plus rapidement que prévu.
D’après des sources de CNBC, Meta développerait une version grand public d’Orion, qui pourrait se concrétiser d’ici deux ans. Un calendrier qui parait hautement ambitieux : si la technologie est manifestement au point, il faut encore la miniaturiser davantage pour réduire l’encombrement des lunettes et en améliorer l’autonomie. Le prototype actuel tiendrait deux petites heures, c’est l’équivalent du Vision Pro qui a cependant vocation à être porté au bureau, branché sur le courant.
Meta doit également mettre au point une chaîne de production capable de fournir tous les composants indispensables à une fabrication à grande échelle… et à une baisse des prix. L’entreprise a révélé que les prototypes montrés durant Connect revenaient à 10 000 $ pièce. Malgré le défi que cela représente, Meta s’y emploie, avec l’embauche d’un cadre de GlobalFoundries, un des grands sous-traitants de l’industrie des semi-conducteurs.
En parallèle, il faut aussi attirer les développeurs pour qu’ils conçoivent des applications et des expériences pour ces fameuses lunettes. Meta entend s’y employer dès l’année prochaine. Bâtir un écosystème est essentiel pour séduire des consommateurs qui seront certainement amenés à payer très cher pour chausser la première génération de ces lunettes.
Dans l’intervalle, le groupe travaillerait également sur le lancement du bracelet Orion pour ses autres appareils, en particulier la gamme Quest et les lunettes Ray-Ban.
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Source :
CNBC