Les meilleurs jeux vidéo parus pendant que vous étiez trop occupé à jouer à « Elden Ring »

Les meilleurs jeux vidéo parus pendant que vous étiez trop occupé à jouer à « Elden Ring »


Elden Ring a rejoint le club très restreint des jeux vidéo capables d’absorber toute l’attention de la critique et du public durant plusieurs mois. Comme GTA V (2013), Zelda: Breath of the Wild (2017) ou Read Dead Redemption 2 (2018) avant lui, la dernière création du studio FromSoftware a été érigée au statut de chef-d’œuvre dès sa sortie, le 25 février, sur consoles et PC. Il a pourtant éclipsé des nouveautés qui méritent aussi un coup de projecteur : voici notre sélection.

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« Citizen Sleeper »

Mélange entre le roman interactif et le casse-tête, Citizen Sleeper nous place dans la peau d’un robot dans lequel on a injecté la conscience d’un être humain et qui doit tenter de survivre dans une station spatiale où s’affrontent factions et brigands de tout poil. Extrêmement bavard mais remarquablement bien écrit, Citizen Sleeper dresse une galerie de portraits réussie et parvient à captiver tout au long de son court scénario à fins multiples. Il est cependant réservé aux anglophones, en l’absence (pour le moment) d’une traduction française.

Disponible pour 17 € sur PC (Steam), 20 € sur Switch et Xbox. Accessible pour les abonnés du Game Pass de Xbox.

« Rogue Legacy 2 »

Vous êtes un chevalier nain albinos. Votre mission : explorer un donjon labyrinthique et défaire six monstres titanesques, avant d’ouvrir les portes dorées qui vous séparent du défi final. Sur la route, des millions de raisons de mourir. Et d’ailleurs, vous allez mourir – c’est sûr ! Aussi sûrement que votre descendant, par exemple une valkyrie daltonienne et pétomane, prendra la relève. A qui succédera un ninja narcoleptique maladroit, ou une boxeuse pacifiste adepte des jeux d’argent. Dans Rogue Legacy 2, on meurt en boucle et on recommence sans cesse, mais c’est pour mieux affronter un défi toujours renouvelé.

Disponible pour 22 € sur PC et 25 € sur Xbox One et Xbox Series.

« Tunic »

De l’aventure avec un grand « A » et de la mignonnerie avec un grand « M ». Telle est la proposition de Tunic, dans lequel il est question d’incarner un renard vêtu de vert à la recherche d’un grand trésor. On retrouve la même formule nostalgique que dans Death’s Door (2021) : un hommage appuyé à The Legend of Zelda: A Link To The Past (1991) agrémenté de combats exigeants à la Dark Souls (2011). Mais, avec ses niveaux bourrés de secrets et son univers inoubliable, force est de constater que nous sommes face à du jeu vidéo avec un grand « J » et un grand « V ».

Disponible pour 28 € sur PC et Mac. Accessible pour les abonnés du Game Pass de Xbox.

« Lego Star Wars : la saga Skywalker »

Lego Star Wars : la saga Skywalker passe en revue (et à la moulinette) trois trilogies Star Wars dans un seul titre. Seul ou en duo, nous nous retrouvons à incarner alternativement la plupart des héros de la franchise, depuis l’épisode originel de George Lucas (numéroté IV, entendons-nous bien) jusqu’à l’épisode IX de J. J. Abrams. Résoudre des puzzles, parcourir des décors devenus cultes et surtout combattre les grandes figures de l’Empire… TT Games revisite dans la joie et la bonne humeur une formule un peu éprouvée mais fort efficace.

Disponible entre 50 € et 60 € sur Playstation 4 et 5, Xbox One et Xbox Series, Nintendo Switch et PC.

« Norco »

La nuit, les vives lueurs d’une gigantesque raffinerie empêchent les habitants de la ville de Norco d’apercevoir la lueur des étoiles. Ainsi commence la première création du développeur de jeux Geography of Robots, une œuvre dystopique inspirée par la ville du même nom, située en périphérie de La Nouvelle-Orléans. Après des années d’absence et la mort de sa mère, Kay revient dans sa ville natale et découvre que son frère à disparu. L’ambiance évoque le road trip mélancolique Kentucky Road Zero et l’ambiance néo-noir de Blade Runner. Avec un dispositif très humble – du pixel art et des enquêtes en point and click – cette expérience narrative nous a envoûté grâce à ses fulgurances poétiques et politiques.

Disponible pour 15 € sur PC.

« Shift Shaft »

Nous pensions être définitivement vaccinés contre les match-3, ces puzzles interchangeables à la Candy Crush. Pourtant, le variant Shift Shaft a réussi à passer par-delà nos défenses immunitaires en proposant une mécanique inédite : la possibilité d’incliner la grille de 90º ou 180º pour multiplier les combinaisons. Graphismes sobres et mécaniques imparables, ce titre – sans achats intégrés ni explosions de couleurs censées nous hypnotiser – réinjecte une bonne dose de stratégie dans ce genre que l’on pensait éculé.

Disponible pour 3 € sur iOS et Android.

« Run : The World in-between »

Une difficulté cauchemardesque, une bande originale nerveuse, des contrôles simples et un concept original, il y a tout ce que l’on peut espérer d’un jeu de plate-forme avec Run: The World in-between. Le titre du studio Team Run brille par ses déplacements très précis, son rythme effréné et la tension permanente qu’il impose au joueur. Dans Run, il faut traverser des niveaux assez courts composés d’obstacles récurrents mais qui changent d’ordre d’apparition à chaque essai. Cette originalité fait toute la difficulté du jeu : impossible de se reposer entièrement sur la mémoire musculaire, comme on peut le faire dans un Celeste. Diabolique mais efficace.

Disponible pour 10 € sur Nintendo Switch et PC.

« Stanley Parable : Ultra Deluxe »

Stanley est de retour dans cette version aux graphismes policés de l’inimitable The Stanley Parable (2013). Malgré l’ajout d’une trentaine de minutes de contenus additionnels, la trajectoire de l’employé 427 n’a (presque) pas changé : ce salarié modèle voit sa routine bouleversée par la disparition de ses collègues. Il se lance à leur recherche en suivant les instructions d’un narrateur invisible qui va perdre peu à peu les pédales… Les nouveaux venus se délecteront des pirouettes narratives et de la réflexivité sur le médium qui faisaient tout le sel de la version originale. Rien de révolutionnaire, en revanche, pour ceux qui possèdent le titre sorti il y a neuf ans.

Disponible pour 22 € sur PC et Nintendo Switch.



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