Les nuages d’Amazon, de Microsoft et de Google sur la sellette européenne

Les nuages d'Amazon, de Microsoft et de Google sur la sellette européenne



Les opérateurs de cloud — Microsoft, Alphabet et Amazon — sont sous la loupe du régulateur européen. Bruxelles chercherait à déterminer si les mastodontes américains des services d’hébergement et de stockage en ligne peuvent tomber dans l’escarcelle du DMA.

Jusqu’à présent, les grands fournisseurs de services infonuagiques sont passés entre les mailles du filet du DMA. Azure (Microsoft), AWS (Amazon) ou encore Google Cloud (Alphabet) travaillent avec des entreprises, ce qui rend le décompte des utilisateurs difficile à calculer. Une entreprise qui compte plus de 45 millions d’utilisateurs européens actifs par mois, ou 10 000 entreprises par an, est censé basculer dans le régime du règlement sur les marchés numériques.

L’UE réfléchit à serrer la vis au cloud

La Commission européenne chercherait désormais à intégrer ces trois plateformes cloud dans le DMA, croit savoir Bloomberg. Si elles tombent sous le couperet du règlement, elles devront respecter davantage de règles et permettre une plus grande concurrence, ce qui ne fait pas le bonheur des Apple, Meta ou Google dont plusieurs produits et services sont dans la nasse européenne.

Apple et Meta ont d’ailleurs été condamnés à respectivement 500 et 200 millions d’euros au printemps dernier pour infraction au DMA (ce qu’ils contestent en justice).

Les inquiétudes de Bruxelles reposent aussi sur les pannes à répétition qui ont frappé le secteur ces derniers mois. Amazon a vu son image sérieusement écornée en octobre, lorsqu’une interruption de 15 heures d’AWS a paralysé des centaines d’entreprises, d’Apple à McDonald’s en passant par Epic Games.

Microsoft n’a pas été épargné non plus : une défaillance d’Azure a cloué au sol les passagers d’Alaska Airlines et mis à l’arrêt les votes au Parlement écossais. Quant à Google Cloud, une coupure mondiale en juin a perturbé des services aussi utilisés que Spotify ou Discord. Autant de signaux qui rappellent la dépendance croissante aux mêmes acteurs et renforcent la volonté de l’UE d’examiner leur position dominante d’un peu plus près.

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Source :

Bloomberg



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