Les réseaux sociaux font partie intégrante de la vie d’un nombre croissant de personnes sur Terre pour partager ses expériences, s’informer, faire des rencontres, discuter…
Si les adultes en font grand usage, les adolescents y sont rivés également avec une profusion d’offres et des méthodes pour tenter de les retenir le plus longtemps possible.
Ils peuvent y faire des expériences positives mais aussi souvent négatives, entre le cyberharcèlement et l’obsession du paraître dans une période de la vie où le regard des autres comptent beaucoup.
Ces perturbations peuvent aller loin, jusqu’à la dépression ou la tentative de suicide. Et pour les représentants des écoles publiques de Seattle (Etat de Washington), les réseaux sociaux sont directement responsables de cette fragilisation de la psyché des jeunes.
Une plainte contre les réseaux sociaux
Une plainte a donc été déposée contre les grands réseaux sociaux pour atteintes à la santé mentale du jeune public, indique le journal Les Echos. Elle évoque l’augmentation des suicides, tentatives de suicides et visites aux urgences qui ne cessent d’augmenter et ne sont pas uniquement liées aux conséquences post-pandémie.
Les responsables des écoles publiques dénoncent une « crise de santé mentale chez les jeunes américains » orchestrée par les entreprises derrière les réseaux sociaux et organisée dans un but lucratif par le jeu de la publicité.
Pour afficher plus de messages publicitaires, il faut maintenir les utilisateurs sur la plate-forme et tous les moyens sont bons pour faire passer un maximum de temps grâce aux algorithmes.
Les auteurs de la plainte réclament une contribution pour les moyens mis en place afin de contrer les conséquences négatives de l’usage des réseaux sociaux et de l’accompagnement des jeunes : « les contribuables ne devraient pas porter le fardeau de la crise de santé mentale que les entreprises de médias sociaux ont créée« , indique la plainte.
Cette dernière note que les pouvoirs publics commencent à s’intéresser à cette problématique et elle appelle donc les politiques à prendre des mesures concrètes pour protéger les jeunes.
Entre diabolisation et remèdes insuffisants
Les critiques régulières contre TikTok n’ont cessé de monter aux Etats-Unis, allant jusqu’à l’interdiction de son utilisation sur les smartphones des parlementaires tandis qu’elle est parfois présentée comme un outil de la Chine pour amollir et affaiblir la jeunesse occidentale, sans compter la récupération en masse de précieuses données personnelles.
L’équivalent chinois de l’application est beaucoup plus restrictif dans ses usages et ses contenus visionnables que la version internationale pour se conformer aux exigences des autorités.
Les grands groupes derrière les applications de réseaux sociaux affirment investir et développer des outils d’accompagnement ou de supervision pour encadrer l’usage, avec principalement des vérifications de l’âge de l’utilisateur et la possibilité pour les parents de limiter le temps passé devant les écrans…mais qui ne restent pas très compliquées à contourner.