Les Schtroumpfs se lancent dans les NFT… pour sauver la planète

Smurf Schtroumpf


Les Schtroumpfs débarquent dans le monde des NFT. Une collection de 12 500 œuvres à l’effigie des créations de Peyo arrive sur la blockchain. Grâce à cette ambitieuse initiative, les détenteurs de ces Schtroumpfs numériques peuvent contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.

Tout le monde connaît les Schtroumpfs. Selon une étude menée par IMPS, la société qui tient la licence numérique de la marque, 95% des gens connaissent les petites créatures bleues imaginées par l’artiste belge Peyo, en 1958. En capitalisant sur leur popularité, IMPS a donc imaginé une collection de tokens non fongibles (NFT) mettant en valeur ces emblématiques créatures bleues.

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Les Schtroumpfs se lancent dans le Web3

Baptisée The Smurfs’ Society, la collection comprend pas moins de 12 500 œuvres numériques inspirées de l’univers des Schtroumpfs et enregistrées sur la blockchain Ethereum. Dans le détail, elle se compose de 250 personnages uniques déclinés de 50 façons différentes. Chaque token représente un personnage en 3D, iconique (comme le sportif) ou inédit (le sommelier, le hacker, l’espion…). IMPS a aussi imaginé un Schtroumpf crypto avec un portefeuille de la marque française Ledger autour du cou.

Pour élaborer la collection, la société belge a fait appel à une série d’artistes réputés dont Fafi Birtak, Philippe Druille ou Antonyo Marest. Par ailleurs, la direction artistique du projet a été confiée à Cédric Hervet, le directeur artistique du célèbre groupe musical Daft Punk.

La mise en vente de la collection est la suite logique des efforts déployés par la société dans la dernière année. Parmi ses plus beaux succès, IMPS a mis au point un jeu sur Lens Protocol, un réseau social décentralisé basé sur la blockchain, qui a rencontré un franc succès. Les Schtroumpfs se sont par ailleurs imposés dans le métavers avec un village dédié dans The Sandbox, un espace virtuel décentralisé fondé par des Français.

Dès cet été, les petits lutins bleus continueront leur périple dans le monde numérique « avec une chasse au trésor qui sera organisée dans The Sandbox en juillet 2023 », nous explique Julien Romanetto, l’entrepreneur à la tête du projet. De l’aveu de celui-ci, la plupart des individus qui s’intéressent à la collection sont déjà actifs dans l’écosystème Web3 car « il faut savoir se servir des outils de l’écosystème ».

« On espère toucher plus de gens dans le long terme. Notre but au final c’est d’être la porte du Web2 au Web3 », déclare Julien Romanetto.

Des cadeaux pour les détenteurs

Pour attirer les acheteurs, The Smurfs’ Society va offrir « des avantages uniques » à ces derniers. Les détenteurs des NFT de la collection pourront accéder à des expériences exclusives comme des rencontres avec des célébrités, des tickets pour des événements sportifs ou des goodies. Ces tokens donneront aussi un accès privilégié aux projets satellites actuellement en cours de développement, précise le communiqué de presse.

Interrogé par nos soins, Julien Romanetto assure que l’équipe de développement travaille sur de nombreux projets annexes liés à l’univers du jeu vidéo, et notamment un format Play-to-Earn comparable au blockbuster StepN qui rémunère ses usagers en fonction des pas réalisés.

À terme, The Smurfs’ Society ambitionne de construire un univers dans le Web3 avec « des expériences innovantes, des récompenses individuelles et des projets collectifs ». Une vente chez Christie’s, la maison d’enchères britannique détenue par le milliardaire français François Pinault, est aussi au programme.

La lutte contre le réchauffement climatique

Grâce aux bénéfices engrangés par les ventes de NFT, The Smurfs’ Society participe directement à la lutte contre le réchauffement climatique en reversant « une partie de ses bénéfices à des ONG dans les secteurs de l’environnement et de la durabilité ».

Sous l’impulsion de Julien Romanetto, la collection va aussi donner vie à une DAO, une organisation autonome décentralisée, qui est l’une des pierres angulaires du Web3. Composée d’une multitude de participants, ces communautés fonctionnent sur base des règles de gouvernance inscrites dans des smart contracts, des contrats intelligents déployés sur la blockchain. Les DAO sont conçues pour fonctionner de manière horizontale, sans système de hiérarchie entre les membres.

Cette organisation sera exclusivement dédiée à la crise climatique. Dans une lettre ouverte, Julien Romanetto et ses partenaires expliquent vouloir tirer parti des « principes et des technologies Web3 au profit de notre planète ». Pour endiguer le réchauffement planétaire, les responsables de la collection s’appuieront sur « la communauté mondiale des Schtroumpfs ».

« Notre objectif n’est rien de moins que de modifier le cours de l’histoire, en exploitant notre force et nos ressources collectives pour avoir un impact réel et durable sur la crise climatique », précise la lettre ouverte consultée par 01net et consacrée à la DAO

La première vente aura lieu le 18 avril 2023 à 17h. Un total de 3 000 Schtroumpfs seront mis aux enchères via le site officiel. Notez que le prix des tokens sera déterminé « sur base des montants des offres et de l’offre totale de NFT ». C’est l’engouement suscité par la collection auprès des investisseurs qui détermine le prix.

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