L’ESCP signe un accord avec OpenAI

L'ESCP signe un accord avec OpenAI



OpenAI continue d’essaimer les partenariats.

La société américaine à l’origine de ChatGPT poursuit sa stratégie de partenariats en annonçant une collaboration avec l’école de commerce française ESCP comme le rapporte le Figaro. 

Cas d’usage variés

Ce partenariat vise à mettre à disposition de l’ESCP plusieurs outils basés sur les modèles d’intelligence artificielle générative développés par OpenAI. Les enseignants pourront s’appuyer sur la plateforme OpenAI.edu, destinée spécifiquement au monde de l’éducation pour développer leurs cours et mener leurs travaux de recherche.

L’école veut aussi concevoir des chatbots destinés aux étudiants afin de les conseiller par exemple sur la rédaction d’une thèse, créer des tests de connaissances personnalisés ou répondre à diverses questions.

Les outils d’IA Gen seront également mis à profit pour faire évoluer les processus administratifs de l’école. Par exemple en simplifiant la procédure d’inscription. Ou bien pour venir en aide aux activités de recherche des enseignants de l’école.

Dans un premier temps, l’ESCP rend disponible ses outils à environ 1000 enseignants et étudiants. Un déploiement progressif à tous est par la suite prévu.

L’ESCP ne donne pas de chiffres sur le montant financier associé ni de détails sur les contreparties concédées dans le cadre de ce partenariat. Son directeur précise néanmoins que l’école a été approchée par d’autres acteurs du secteur de l’IA. Et que l’ESCP ne s’interdit pas d’utiliser d’autres outils.

Politique de partenariats

OpenAI a multiplié les partenariats avec des entreprises françaises au cours de l’année passée. La société américaine avait ainsi annoncé un accord avec le journal Le Monde, ainsi qu’avec la société pharmaceutique Sanofi au mois de mai.

Une politique qui fonctionne avec les grands acteurs, mais qui reste le sujet de négociations délicates avec les organisations représentatives de la presse française. En septembre, OpenAI a ainsi coupé court aux négociations avec l’alliance de la presse d’information générale et le syndicat des éditeurs de presse magazine.

Cela n’a pas empêché l’entreprise américaine d’officialiser la semaine dernière l’ouverture de nouveaux bureaux français, affichant ouvertement sa volonté « d’accéder au vivier de talents français » en matière d’intelligence artificielle.



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