Le mardi 4 octobre à Lyon et le mercredi 5 octobre à Marseille, deux ventes aux enchères sont organisées par le Domaine de la Direction générale des finances publiques (DGFiP) pour le compte de l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (Agrasc).
» Tous les biens mis en vente proviennent de saisies et de confiscations judiciaires dans le cadre de procédures pénales. Plus de 200 biens de nature très différente seront proposés dans chaque vente : des véhicules de prestige (Chevrolet Corvette, Ferrari, Jaguar, Porsche…), des bijoux, pièces d’or, diamants et montres (Rolex, Vacheron Constantin…), de la maroquinerie, des tableaux et bien d’autres lots « , indique la DGFiP dans un communiqué.
La communication de la DGFiP ne fait pas explicitement mention de la présence de plusieurs produits high-tech qui seront mis en vente. C’est pourtant le cas avec des enceintes connectées Bose et Marshall, une Smart TV Samsung UHD 4K et plusieurs produits Apple (AirPods Pro et des ordinateurs Mac de 2009 à 2015).
Deux lots avec des PS5 aux enchères de l’État
Ce ne seront pas forcément les derniers produits high-tech en date, mais les lots 31 et 32 ont attiré l’attention pour la vente aux enchères à Lyon. Ils comprennent une console de jeu PlayStation 5 de Sony. Malgré sa sortie fin 2020, la PS5 demeure encore difficile à trouver dans le commerce en raison de problèmes d’approvisionnement et de pénurie de composants.
Le lot 31 comprend une PS5 avec manette DualSense, tandis que le lot 32 est avec une PS5, deux manettes, six jeux et un disque externe de 2 To. La mise à prix est de 400 € pour le lot 31 et de 450 € pour le lot 32. Une bonne affaire n’est toutefois pas garantie dans la mesure où les enchères sont susceptibles de faire gonfler les prix. Le public pourra participer aux ventes physiquement ou en portant les enchères en via le site Drouotonline.
Pour le budget de l’État
Présentées comme des ventes aux enchères exceptionnelles, elles ne sont pourtant pas une première dans le genre. La DGFiP détaille une réponse pénale plus efficace en privant de leurs biens les auteurs de crimes et délits, une réduction des coûts (coûts de conservation des biens) et une indemnisation de la collectivité.
» Le produit de la vente est destiné à alimenter le budget de l’État, financer des actions de lutte contre le trafic de stupéfiants et contre les addictions et permettre l’indemnisation des victimes. » Pour la bonne cause donc…
Les ventes du 4 et 5 octobre auront lieu entre 13h30 et 17h00, et uniquement sur inscription à Marseille. Les catalogues peuvent être consultés ici et ici.