l’Europe lance son nouveau système

l'Europe lance son nouveau système



Terminé les coups de tampon sur le passeport et les contrôles manuels : depuis dimanche 12 octobre, les voyageurs non ressortissants de l’Union européenne doivent enregistrer leurs données biométriques sur une borne EES. Voici ce qu’il faut savoir.

Être photographié, laisser ses empreintes et passer par le « EES » : voilà désormais ce qui attend les non-Européens, lorsqu’ils entrent dans l’espace Schengen. Depuis le dimanche 12 octobre, tout voyageur non-ressortissant de l’Union européenne (UE) devra enregistrer ses données biométriques, lorsqu’il entrera dans un des 29 pays de cet espace de libre circulation – un espace qui comprend l’UE, la Suisse, l’Islande, la Norvège, le Liechtenstein, à l’exception de Chypre et de l’Irlande.

En pratique, les voyageurs devront enregistrer ces données sur une borne en libre-service, qu’ils franchissent les frontières extérieures dans les aéroports, les gares et les ports. Ils devront faire de même à la sortie. Il existe un certain nombre d’exceptions, listées sur le site officiel de l’UE : toutes les personnes qui bénéficient d’un titre de séjour, ou qui sont des proches d’un ressortissant de l’UE, ne sont pas, par exemple, concernés. Mais les Britanniques qui ne sont plus partie de l’UE et de l’espace Schengen le sont bien.

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Une mise en place jusqu’en avril 2026

Le système européen de frontières numériques appelé « EES » (système d’entrée-sortie), prévu depuis 2017, devait être mis en place il y a douze mois. Mais sa mise en place laissait craindre des files d’attente et des retards dans les points d’entrée des ports, des aéroports et des gares. Les pays ont jusqu’au 10 avril 2026, soit six mois, pour le mettre progressivement en œuvre.

À terme, si le voyageur refuse de fournir ses données biométriques, il ne sera pas autorisé à entrer sur le territoire des pays européens utilisant l’EES, détaille le site européen. Dans l’Hexagone, des bornes d’enregistrement ont été déployées dans les principaux aéroports, mais pas partout.

Des données conservées trois ans

Dans le détail, le nouveau système automatisé collectera des données personnelles de ressortissants de pays tiers sujets à visa ou non, en entrant et en sortant de l’espace Schengen. L’ESS enregistrera, outre la photo et les empreintes, le nom, la date de naissance, la nationalité, le numéro de passeport, la date d’entrée et de sortie du territoire. Ces éléments seront conservés trois ans, dans une base européenne hébergée au sein de l’agence eu-LISA à Strasbourg.

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Si le visiteur ne sort pas du territoire comme prévu, il sera considéré comme en situation irrégulière, et ses données seront conservées cinq ans. L’objectif du nouveau système est de mieux lutter contre l’immigration illégale ou les usurpations d’identité. En parallèle, un autre système sera déployé dans un an : l’ETIAS pour « European travel information and authorisation system », une pré-autorisation d’entrée sur le territoire pour les ressortissants d’une soixantaine de pays qui bénéficient d’une exemption de visa de court séjour. L’équivalent de l’ESTA européen sera valable trois ans.

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Source :

Site de l’Union européenne



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