L’Europe met la pression sur Apple, Google, Microsoft et Booking contre les fraudes en ligne

L'Europe met la pression sur Apple, Google, Microsoft et Booking contre les fraudes en ligne


Apple, Google, Microsoft et Booking en font-ils suffisamment dans la lutte contre les fraudes en ligne ? C’est ce que cherche à savoir la Commission européenne, qui va envoyer des demandes officielles d’informations à ces entreprises. En attendant, peut-être, d’ouvrir des procédures formelles qui pourraient déboucher sur des sanctions.

Bruxelles voudrait savoir comment Apple et Google contrôlent les apps frauduleuses qui obtiennent régulièrement droit de cité dans leurs boutiques malgré les mesures de protection à l’entrée. Le régulateur cherche également à en savoir davantage sur la manière dont Google et Bing (Microsoft)gèrent les résultats de recherche manipulés par les escrocs. Enfin, la plateforme Booking (la seule basée en Europe) va aussi recevoir son courrier de la Commission concernant sa politique de lutte contre les fausses annonces d’hébergement.

L’UE veut des comptes

La commissaire européenne au numérique, Henna Virkkunen, a rappelé au Financial Times que les escroqueries en ligne coûtent plus de 4 milliards d’euros par an dans l’UE et qu’elles s’aggravent avec l’usage de l’intelligence artificielle. Cette enquête pourrait déboucher sur des procédures formelles et des amendes allant jusqu’à 6 % du chiffre d’affaires mondial des entreprises concernées.

Après avoir priorisé la protection des mineurs, le commerce en ligne et l’intégrité électorale, Bruxelles fait désormais de la lutte contre les escroqueries financières une nouvelle priorité du règlement sur les services numériques (DSA). Des décisions devraient intervenir « dans les prochaines semaines et mois », selon Virkkunen.

Cette nouvelle salve intervient dans un contexte chargé pour les relations, absolument exécrables, entre Washington et Bruxelles depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Le président américain menace l’UE de tarifs douaniers et autres vexations en cas de sanctions ou de règles imposées aux entreprises US.

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Source :

FT



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