l’ex-PDG Sam Altman, tout juste limogé, est invité en France par le ministre délégué chargé du numérique

l’ex-PDG Sam Altman, tout juste limogé, est invité en France par le ministre délégué chargé du numérique


Sam Altman, l’ex-patron d’OpenAI, à l’origine de la plateforme d’intelligence artificielle (IA) générative ChatGPT, a été invité en France par le ministre délégué chargé du numérique Jean-Noël Barrot.

« Sam Altman, son équipe et leurs talents sont les bienvenus s’ils le souhaitent en France où nous accélérons pour mettre l’intelligence artificielle au service du bien commun », a écrit M. Barrot sur X. Dans la course à l’IA, la France souhaite faire émerger des « champions nationaux », selon l’expression de M. Barrot.

Star de la Silicon Valley, Sam Altman, 38 ans, a été à la surprise générale licencié vendredi avec effet immédiat du poste de patron d’OpenAI, le conseil d’administration lui reprochant de ne pas avoir été toujours « franc ».

Cette invitation survient au lendemain d’une annonce importante concernant le développement de l’IA en France : Xavier Niel, fondateur d’Iliad (et actionnaire à titre personnel du Monde) et Rodolphe Saadé (directeur général de la CMA-CGM) ont annoncé vendredi la création à Paris d’un laboratoire baptisé « Kyutai » et doté de 300 millions d’euros.

Fortes inquiétudes

« J’ai aimé mon temps passé à OpenAI. C’était transformateur pour moi sur un plan personnel mais aussi, espérons-le, pour le monde », a-t-il réagi sur X.

Le lancement de ChatGPT a donné le coup d’envoi à une course dans l’intelligence artificielle, mettant en concurrence des géants comme Amazon, Google, Microsoft et Meta. Largement considérée comme une révolution comparable à l’avènement d’Internet, l’IA générative permet de produire des textes, des lignes de code, des images et des sons sur simple requête en langage courant.

Malgré leur succès, ChatGPT et les autres interfaces de ce type suscitent aussi de fortes inquiétudes au sujet des dangers pour la démocratie (comme de la désinformation massive) ou l’emploi (avec des professions menacées), notamment.

Sam Altman s’est exprimé à de nombreuses reprises au sujet de cette technologie et des craintes qu’elle suscite. « J’ai beaucoup d’empathie pour le ressenti des gens » au sujet de ChatGPT, avait déclaré, jeudi 16 novembre, à l’Agence France-Presse M. Altman, en marge du sommet annuel de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (Apec), à San Francisco.

Le Monde avec AFP





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