l’IA peut-elle stimuler la créativité sans voler les ar …

l’IA peut-elle stimuler la créativité sans voler les ar ...



Attaquons-nous aujourd’hui à une question brûlante. L’IA peut-elle stimuler la créativité sans voler les artistes ? Oui c’est un vrai sujet parce que depuis l’explosion des modèles d’IA générative, le débat fait rage entre ceux qui utilisent l’IA pour créer et ceux qui pensent que l’IA volent leurs créations. Entre opportunité et menace, où se situe donc l’équilibre ?

D’abord, il faut bien le dire, le modèle économique de l’IA générative est souvent prédateur.

Les outils d’IA générative, comme DALL-E ou Stable Diffusion, sont fascinants parce qu’ils permettent de créer une image, une chanson ou même un poème en quelques secondes.

Mais d’où viennent donc les capacités de l’IA ?

Souvent, les modèles ont été entraînés sur des millions d’œuvres d’artistes, et ce sans leur consentement.

Et le résultat donne par exemple des images générées par de l’IA qui imitent des styles d’artistes bien connus. Et c’est cela qui provoque un sentiment d’injustice chez les créateurs.

Ed Newton-Rex, compositeur et expert en IA musicale, a même quitté son poste chez Stability AI pour dénoncer cela.

Il souligne que les géants de l’IA dépensent des milliards d’euros pour concurrencer directement les artistes, et ce sans jamais les rémunérer.

Un cadre juridique est très flou

Ce qui est certain, c’est que le cadre juridique est très flou.

Aux États-Unis, les entreprises d’IA s’appuient sur le concept d’usage équitable pour justifier l’exploitation d’œuvres protégées par le droit d’auteur.

Mais cette exception, censée favoriser la création de nouvelles œuvres, et pensée avant l’ère de l’IA, est aujourd’hui critiquée par les créateurs.

En France, plusieurs syndicats d’éditeurs et d’auteurs viennent de déposer plainte contre la société Meta, accusée d’avoir entraîné ses IA sur des créations protégées par le droit d’auteur.

Certaines entreprises vertueuses ?

Il faut noter enfin que des alternatives émergent.

Et certaines entreprises commencent à montrer l’exemple. Getty Images par exemple a lancé une IA générative entraînée uniquement sur sa propre base de données. Et elle rémunère les artistes dont les œuvres ont été utilisées. De son côté, Adobe a développé Firefly, un modèle d’IA basé sur des images sous licence.

Mais le défi reste immense. Car créer des bases de données légales prend du temps et coûte cher. Mais comme le dit Newton-Rex : « Cela vous ralentit, mais vous finissez par arriver au même résultat, sans enfreindre la loi ni vous mettre les artistes à dos ».

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