Image: « Keep calm and use open source » (MedithIT/CC by)
Une instance Mastodon pour les enseignants
LeLibreEdu, c’était jusqu’à présent un compte Twitter de la Direction du Numérique pour l’Éducation «dédié aux logiciels et ressources éducatives libres et aux communs numériques». Il est maintenant également présent sur Mastodon, sur l’instance du pôle de compétences Logiciels libres du ministère de l’Education nationale.
Et surtout, en ces temps où l’avenir de Twitter passé sous le contrôle d’Elon Musk s’annonce très incertain, Alexis Kauffmann, chef de projet logiciels et ressources éducatives libres et mixité dans les filières du numérique à la Direction du numérique de l’Education nationale, propose aux enseignants de venir sur Mastodon en y bénéficiant de l’hébergement de cette même instance.
Smile «corps et âme» dans l’open source
«Cela fait désormais 20 ans que le Groupe Smile s’est investi corps et âme dans le monde de l’open source», rapporte Marc Palazon, dans un communiqué titré «Le groupe Smile, l’open source et l’Europe». Et le PDG du groupe souligne que «Smile est une société qui a été créée en 1991, et qui a donc eu « une vie » avant son mariage d’amour avec le monde libre. Alors pourquoi l’open source? C’est assez simple, Smile a toujours voulu apporter à ses clients des solutions alternatives aux solutions mainstream (souvent lourdes, coûteuses et peu innovantes) afin de leur permettre de se différencier et de mieux performer.
(…) La troisième [ère de Smile], c’est celle de l’open source! Pourquoi, tout simplement car l’open source, par nature, offre à ses utilisateurs (donc nos clients) l’ouverture, le non lock-in, la pérennité, la sécurisation et enfin l’innovation avec une puissance de R&D inégalable grâce notamment aux communautés. Le Groupe Smile développe ainsi depuis 20 ans maintenant sa singularité en France d’abord puis en Europe depuis une dizaine d’années, en étant devenu le leader incontesté du marché.»
Le CEO de Smile explique ensuite, en trois points, pourquoi son entreprise est sortie de ses frontières nationales: place de leader de la France en matière d’open source (dixit le CNLL), technologies par nature internationales, et demande des clients qui eux aussi s’étendent à l’étranger.
Matt Hicks, PDG de Red Hat, explique sa stratégie
Le nouveau patron de Red Hat explique, dans une interview au MagIT, sa stratégie. Pour Matt Hicks, qui dirige depuis juillet la filiale d’IBM, «OpenShift doit être vu comme une extension de RHEL [Red Hat Enterprise Linux] à l’échelle du cloud hybride. Son modèle open source resterait le moyen le plus sûr d’innover, vers l’edge et l’IA, en évitant les risques», notent nos confrères.
Matt Hicks commente ainsi:
«Si vous regardez les besoins des applications modernes – et je travaille dans ce domaine depuis plus de 20 ans –, ils dépassent à présent, et de loin, les ressources d’un seul ordinateur. Et dans de nombreux cas, ces besoins dépassent de loin les ressources d’une dizaine, d’une centaine ou d’un millier d’ordinateurs. OpenShift, c’est comme passer d’une seule abeille à un essaim d’abeilles. OpenShift apporte toute l’innovation de RHEL en vous permettant d’exploiter des centaines ou des milliers de ces machines comme une seule unité. Cela permet de créer une nouvelle classe d’applications.»
Nonfiction et son «pari collectif du logiciel libre»
Le site d’actualité des idées et de critique de livres Nonfiction (qui compta parmi ses cofondateurs Philippe Aigrain, militant libriste et cofondateur de La Quadrature du Net disparu en 2021) a 15 ans, et à cette occasion son président Grégory Lévis «revient sur sa relation avec le site».
«Ayant un passé d’ingénieur, j’ai initialement pris en charge le pilotage de l’équipe de développement de l’infrastructure technique de Nonfiction, qui devait s’appuyer sur les mêmes convictions que le projet en lui-même. Ainsi, le parti pris fort a été celui d’un développement informatique durable (à une époque où le jetable était tout de même beaucoup la règle sur le web, peut-être l’est-il encore beaucoup malheureusement!), indépendant d’éditeurs de logiciels et qui demande peu de ressources de maintenance et d’hébergement.
Ce pari collectif du logiciel libre semble réussi puisque 15 ans après, Nonfiction fonctionne toujours sur la même infrastructure de départ, qui lui permet d’absorber des évolutions au fur et à mesure de la vie du projet. Cette conviction technique, autour du bien commun, est toujours au coeur des choix informatiques de Nonfiction, aujourd’hui pilotés avec beaucoup d’implication et de disponibilité par Nicolas Weeger.»
A lire aussi
Où va Red Hat à partir de maintenant? – 20 juillet 2022
Libre et open source express: CitéLibre de Paris, Éducation nationale et PeerTube, migration vers GNU/Linux, Microsoft et GNOME – 30 juin 2022
Les institutions européennes arrivent sur Mastodon et PeerTube, alternatives à Twitter et YouTube – 8 mai 2022
Libre express: pillage par les Gafam, hackathon handicap, OpenStack, Smile-Alter Way – 20 février 2022
(function(d, s, id) { var js, fjs = d.getElementsByTagName(s)[0]; if (d.getElementById(id)) return; js = d.createElement(s); js.id = id; js.src = "//connect.facebook.net/fr_FR/all.js#appId=243265768935&xfbml=1"; fjs.parentNode.insertBefore(js, fjs); }(document, 'script', 'facebook-jssdk'));