La société Zhaoxin vient de présenter son tout premier APU, une puce qui regroupe un processeur associé à un GPU et qui se dédie aux plateformes informatiques de type notebook.
Il s’agit d’une étape significative pour la Chine qui, si elle reste la première au monde à produire des puces électroniques, reste lourdement dépendante des technologies américaines pour y parvenir.
La situation avec Huawei l’a bien illustrée : sans les technologies américaines, la marque n’a pas la possibilité de produire ni de se fournir en SoC pour ses smartphones. Les USA détiennent ainsi divers brevets concernant la gravure des semi-conducteurs.
Zhaoxin fait un pas en avant avec son KX-6000G, un APU qui n’éblouit pas par ses performances, mais davantage par la symbolique. Il embarque 4 coeurs pour 8 threads avec une fréquence de 3 GHz, gère la DDR4, le PCI Express 3.0 et est gravé en 16 nm. La partie graphique serait laissée à une puce Glenfly Arise-GT-10C0 (8 coeurs / 16 threads) d’une puissance de 1,5 TFLOPs, soit une belle évolution comparée à la précédente puce du groupe.
Cela permet au KX-6000G de s’afficher aux alentour des 1000 points sur 3D Mark 11, soit tout juste au-dessus d’une GeForce GT 630, une puce qui date tout de même d’un peu plus de 10 ans. La partie CPU se positionne sous celles d’un Intel Core i5 7500…
Alors certes un tel APU n’aurait pas sa place en occident dans un marché avec 10 ans d’avance, mais Zhaoxin se félicite des progrès réalisés, qui montrent également la volonté de la Chine de ne plus dépendre des technologies occidentales à moyen terme.