La Commission européenne a ajouté, mercredi 20 décembre, trois sites pornographiques – Pornhub, Stripchat et XVideos – à la liste des très grandes plates-formes en ligne soumises à des contrôles renforcés dans le cadre de la nouvelle législation sur les services numériques, le Digital Services Act (DSA), entré en vigueur à l’automne 2022.
A l’instar de X, TikTok, Google et Facebook (Meta), ces plates-formes, qui comptent chacune plus de 45 millions d’utilisateurs actifs dans l’Union européenne (UE), seront soumises à des règles plus strictes, pour s’assurer notamment qu’elles mettent en œuvre les moyens nécessaires en faveur de la protection des mineurs, a annoncé Bruxelles.
« L’Europe est la première juridiction du monde où les plates-formes en ligne ne bénéficient plus d’un “laissez-passer gratuit” et fixent leurs propres règles. Ce sont désormais des entités réglementées au même titre que les institutions financières », assurait à la fin d’août le commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, qui a été à la manœuvre sur cette législation. L’idée, comme il l’a répété à l’envi depuis plusieurs années, est que « ce qui est interdit dans le monde réel l’est aussi dans le monde virtuel ».
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