« Ce site est inaccessible », affichait mardi 13 août les navigateurs Web tentant de se connecter au portail en ligne de l’université Paris-Saclay. L’établissement d’enseignement supérieur a été victime, dimanche 11 août, d’une cyberattaque par rançongiciel, comme il l’a annoncé le lendemain sur le réseau social X.
Cette méthode, qui consiste à extorquer par le biais d’un logiciel malveillant des données à des établissements ou à chiffrer et bloquer leurs systèmes informatiques et à leur réclamer ensuite des rançons, est fréquemment employée par les cybercriminels. Une semaine plus tôt, une quarantaine de musées ainsi que le Grand Palais avaient aussi été ciblés par un rançongiciel.
A Paris-Saclay, une cellule de crise a été mise en place, a précisé l’établissement à l’Agence France-Presse (AFP), sans donner plus de détails sur les conséquences de cette cyberattaque. L’université précise qu’elle « est accompagnée par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour traiter cet incident ». L’ANSSI n’a pour l’heure pas répondu à l’AFP.
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