Meta lancerait très bientôt Threads en Europe

Meta pourrait finalement proposer Threads en Europe en décembre, cinq mois après le lancement du réseau social partout ailleurs. Cette ouverture européenne tardive, dictée par les réglementations sur les données, pourrait booster le rival de X/Twitter.

L’Union européenne, plus soucieuse des données qu’ailleurs dans le monde, n’a pas eu droit à Threads jusqu’à présent. Cela pourrait changer : le réseau social concurrent de Twitter pourrait en effet débarquer sur le vieux continent en décembre, croit savoir le Wall Street Journal. De quoi lui permettre d’engranger quelque 40 millions d’utilisateurs supplémentaires, selon les observateurs, qui s’ajouteront aux 100 millions annoncés par Mark Zuckerberg le mois dernier.

Lire Threads est finalement un succès avec 100 millions d’utilisateurs mensuels

Si les Européens n’ont pas eu droit à Threads en même temps que tout le monde, c’est que le groupe a voulu d’abord accorder ses violons non seulement avec les règles européennes en matière de protection de la vie privée, mais aussi avec la législation sur les marchés numériques (DMA) dont les dispositions entreront en vigueur en mars prochain.

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En Europe donc, Meta devrait permettre de simplement consulter Threads — sans avoir besoin de créer un profil, donc. Et bien sûr, pour poster des messages et interagir avec la communauté, il faudra se connecter au réseau social, reste à savoir si cela se fera au travers d’un compte Instagram. Meta a récemment indiqué qu’il sera bientôt possible de supprimer un compte Threads sans sacrifier son compte Instagram, alors peut-être que le mécanisme de connexion va s’assouplir.

Threads bénéficie d’un terreau favorable pour croître. En face, chez Twitter, le chaos provoqué par le comportement de plus en plus erratique d’Elon Musk effraie non seulement les utilisateurs, mais aussi les annonceurs. Durant un forum organisé par le New York Times cette nuit, le milliardaire a ainsi invité les grandes marques excédées par ses frasques et son antisémitisme « à aller se faire foutre ». Bonne ambiance.

Source :

WSJ