Meta va restreindre davantage l’accès des mineurs aux contenus « sensibles » sur Instagram et Facebook

Meta va restreindre davantage l’accès des mineurs aux contenus « sensibles » sur Instagram et Facebook


L’accès des utilisateurs mineurs de Facebook et d’Instagram à des contenus évoquant des thèmes comme les troubles alimentaires, le suicide et l’automutilation seront à l’avenir drastiquement réduits, a annoncé Meta, la maison mère de ces deux réseaux sociaux, mardi 9 janvier.

Les nouvelles règles prévoient désormais que les contenus de ce type seront automatiquement cachés dans la recherche comme dans les fils d’actualité. Leur visibilité était déjà limitée pour les utilisateurs mineurs sur les deux plates-formes, mais ils pouvaient tout de même apparaître dans leurs fils, par exemple lorsqu’ils étaient partagés par une personne qu’un utilisateur mineur suit. Les recherches sur des mots-clés liés à ces sujets redirigeront désormais automatiquement les internautes de moins de 18 ans sur des pages de prévention spécifiques.

Des mesures similaires étaient déjà en place depuis plus d’un an pour tous les comptes nouvellement créés par des adolescents, mais Meta va désormais appliquer les mêmes règles d’autorité à tous ses utilisateurs ayant moins de 18 ans.

Paramétrage simplifié des options de vie privée

Les deux réseaux sociaux vont également envoyer des notifications régulières à tous leurs utilisateurs mineurs pour les inciter à vérifier leurs paramètres de vie privée, a annoncé l’entreprise. Il suffira de taper sur un bouton pour activer un mode protecteur limitant grandement l’accès aux contenus ou l’interaction avec l’utilisateur, détaille Meta.

Le groupe fait actuellement l’objet d’une enquête lancée par plusieurs dizaines de procureurs d’Etats américains, portant en particulier sur la manière dont elle a pu chercher à attirer des mineurs de moins de 13 ans sur ses plates-formes, et avoir eu recours à des méthodes déloyales pour rendre ces utilisateurs captifs. L’entreprise conteste ces deux points.

Le Monde avec Reuters

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