Le rachat d’Activision Blizzard par Microsoft est vu d’un mauvais oeil par Sony qui multiplie les manoeuvres pour faire interdire l’opération par les autorités de la concurrence à l’international.
Sony est ainsi allé plaider sa cause auprès des différents régulateurs, stipulant que le rachat déséquilibrerait le marché et que Microsoft assurerait un peu plus sa position de domination. La marque évoquait également plus spécifiquement ses craintes quant à la disparition de la licence Call of Duty sur sa plateforme PlayStation, indiquant que la franchise était devenue essentielle à ses joueurs et à son fonctionnement…
Plusieurs régulateurs ont déjà renvoyé Sony dans les cordes en indiquant que la marque japonaise était actuellement dominante sur le marché avec Nintendo et que le rachat ne représentait donc pas un risque de déséquilibre.
Microsoft doit faire quelques efforts
Malheureusement pour Microsoft, l’Europe et la Grande-Bretagne semblent avoir davantage écouté les plaintes de Sony et ont émis des réserves au rachat après un premier examen.
Microsoft se voit donc dans l’obligation d’apporter plus de garanties. Et si la marque avait déjà annoncé accorder a minima les prochains Call of Duty à Sony pour les 5 prochaines années, désormais Phil Spencer va plus loin.
La marque Xbox a toujours déclaré que le rachat servirait à déployer les jeux des différents studios sur toujours plus de plateformes : concurrentes, mais aussi consoles, PC et mobile.
Phil Spencer met donc les choses au clair : Call of Duty sortira sur PlayStation quoiqu’il arrive. La problématique selon Phil Spencer est d’établir un contrat qui prend en considération cette durée pérenne de portage de la licence sur les systèmes de Sony. Néanmoins, Microsoft est prête à contractualiser le fait que Call of Duty continuera de sortir sur PlayStation sans aucune limite de temps.
Par ailleurs, il a été partagé le fait que le rachat d’Activision Blizzard servirait davantage la transition de l’univers Xbox vers le jeu mobile. Rappelons que le rachat porte aussi sur King, un géant du jeu mobile, secteur encore trop peu investi par Microsoft actuellement et qui se présente pourtant comme un marché d’avenir.