L’entreprise a signé un accord de fourniture d’électricité de 20 ans avec la centrale nucléaire de Three Miles Island, aux États-Unis, selon la BBC. Cet accord vise à répondre à la demande croissante d’électricité liée à l’expansion de ses centres de données.
L’entreprise espère réduire ses émissions de carbone en utilisant l’énergie nucléaire, qui est considérée comme une source d’énergie plus propre que l’énergie pétrolière par exemple.
L’unité 2 de la centrale nucléaire de Three Mile Island a pourtant été le théâtre de deux accidents nucléaires, le dernier remontant à 1979. Bien qu’il n’y ait pas eu de victimes, ces incidents ont à l’époque fortement ébranlé la confiance dans l’énergie nucléaire aux États-Unis.
Centrale fermée en 2019
La centrale a été fermée pour des raisons économiques en 2019. Elle devrait être prête à redémarrer en 2028. Le plan de redémarrage prévoit le redémarrage de l’unité 1, qui lui n’a jamais eu d’accident.
Constellation Energy, l’exploitant de la centrale, investira 1,6 milliard de dollars pour redémarrer l’installation. Le redémarrage devrait créer 3 400 emplois directs et indirects.
« Microsoft n’est pas la seule entreprise à envisager l’énergie nucléaire comme source d’énergie pour ses centres de données. Amazon ayant également signé un accord sur l’énergie nucléaire au début de l’année, qui fait actuellement l’objet d’un examen de la part des régulateurs », indique la BBC.
Cette annonce relance le débat sur l’approvisionnement en énergie des infrastructures informatiques, qui est en augmentation.