Microsoft va procéder à une nouvelle charrette de licenciements : 6 000 personnes vont perdre leur emploi partout dans le monde, soit 3 % des effectifs du géant américain. Et ce, malgré des résultats financiers au zénith.
Au premier trimestre, Microsoft a engrangé 25,8 milliards de dollars de bénéfice net et annoncé des prévisions optimistes pour les trimestres suivants, malgré les difficultés du moment et les menaces que fait peser l’administration Trump dans de nombreux domaines. Et pourtant, l’entreprise va licencier : 6 000 postes vont être supprimés, soit 3 % des effectifs. Microsoft employait fin juin 228 000 salariés.
L’IA grignote les précieuses marges
« Nous continuons de mettre en place les changements organisationnels nécessaires pour positionner au mieux l’entreprise dans un marché en constante évolution », indique un porte-parole à CNBC sans entrer trop dans les détails. On sait juste que ces licenciements toucheront surtout le management dans toutes les divisions du groupe, partout dans le monde. Et la charrette n’est pas liée à un problème de rendement individuel des employés qui seront concernés.
Ce plan de licenciements sera le plus important depuis celui opéré en janvier 2023, qui comptait 10 000 départs. Il y avait ensuite eu 1 900 départs un an plus tard au sein de Microsoft Gaming, puis 650 de plus en septembre 2024.
Microsoft, comme les autres géants des technologies, investissent en masse dans l’IA générative tout en réduisant les coûts dans d’autres secteurs. Il s’agit de préserver des marges qui demeurent extrêmement confortables : la marge pour l’activité Microsoft Cloud a atteint les 69 % durant le premier trimestre, contre 72 % (!) l’année précédente. Google aussi a procédé à une coupe sombre l’an dernier pour maîtriser les dépenses et donner la priorité au développement de l’intelligence artificielle.
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Source :
CNBC