Partie le 14 juillet, la mission spatiale Chandrayaan-3 de l’Inde est entrée en orbite lunaire haute le 5 août. Depuis, cette orbite est réduite de manière progressive jusqu’à atteindre une orbite circulaire à 100 km d’altitude et se rapprocher de la surface de la Lune.
Hier, la sonde spatiale a atteint une orbite de 151 km x 179 km. Aujourd’hui, l’Agence spatiale indienne (ISRO ; Indian Space Research Organisation) confirme que l’atterrisseur s’est séparé avec succès du module de propulsion.
Demain, il est prévu une manœuvre du module d’atterrissage Vikram. Toutefois, la très attendue tentative d’atterrissage en douceur sur la surface de la Lune est programmée pour le 23 août. Ce devrait ainsi être deux jours après la tentative d’alunissage de la mission Luna-25 de la Russie.
Un module de propulsion avec charge utile
Contrairement à Luna-25, la mission Chandrayaan-3 de l’Inde comprend un rover qui est dénommé Pragyan. Il devra mener des expériences scientifiques sur site au cours d’une journée lunaire, soit 14 jours terrestres. Les deux missions russe et indienne visent néanmoins le pôle Sud de la Lune.
L’ISRO indique que le module de propulsion de Chandrayaan-3 va poursuivre son voyage sur son orbite actuelle pendant des mois et des années. Il embarque un instrument pour l’étude spectroscopique depuis l’orbite lunaire de l’atmosphère terrestre et des variations de polarisation des nuages sur Terre.
Il s’agira d’accumuler les signatures d’exoplanètes potentiellement habitables dans l’atmosphère terrestre.
Chandrayaan-3 Mission:
‘Thanks for the ride, mate! ?’
said the Lander Module (LM).LM is successfully separated from the Propulsion Module (PM)
LM is set to descend to a slightly lower orbit upon a deboosting planned for tomorrow around 1600 Hrs., IST.
Now, ?? has3⃣ ?️?️?️… pic.twitter.com/rJKkPSr6Ct
— ISRO (@isro) August 17, 2023
Vers une première historique pour l’Inde ?
L’Inde n’a jamais réussi à se poser en douceur sur la Lune et reste sur un échec avec une tentative ratée il y a quatre ans. Pour la Russie, un tel exploit remonte au temps de l’Union soviétique dans le cadre de la mission Luna-24 en 1976.