Il y a le monde réel, celui où les prix n’en finissent pas de grimper, et il y a le numérique. Or, selon les observations du Adobe Digital Price Index sur 18 catégories de produits, l’inflation en ligne ralentit pour le troisième mois consécutif. Alors que la hausse des prix dépasse les 9% dans les commerces aux États-Unis, on remarque effectivement que ces dernières semaines les tarifs ont mensuellement chuté de 1% sur la Toile. Cette année, le e-commerce pourrait ainsi connaître une très légère hausse de 0.3%.
Il y a véritablement un fossé entre le monde réel et le monde virtuel. Les coûts ne sont évidemment pas les mêmes et cela explique les prix beaucoup plus bas en ligne sur les produits électroniques, les fournitures de bureau, les livres, l’électroménager, les fleurs, les ordinateurs et le prêt-à-porter. Toutefois, il ne faut pas être dupe, l’inflation reste la même pour tous. Les chiffres montrent simplement les différences existantes entre le e-commerce et la consommation traditionnelle. C’est-à-dire des charges et coûts de fonctionnement moins importants lorsqu’il s’agit du numérique.
Fait intéressant : depuis les confinements liés à la crise sanitaire, les consommateurs sont désormais plus nombreux à opter pour les épiceries en ligne et notamment l’achat de produits frais. Malgré les écarts tarifaires actuels, cela ne veut pas pour autant dire que la consommation explose en ligne. En juin, les consommateurs ont dépensé 74,1 milliards de dollars en ligne, ce qui représente une croissance annuelle d’environ 1 %. Or, ces dépenses sont à la baisse puisqu’elles s’élevaient à 78.8 milliards en avril et 77.8 milliards de dollars en mai dernier.
Bref, à tous les niveaux, on se serre plus ou moins la ceinture !
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