ne comptez pas sur la conduite semi-autonome pour améliorer votre sécurité

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Une étude du très sérieux organisme américain IIHS remet en cause l’intérêt des aides de conduite semi-autonome.

Les systèmes de conduite semi-autonomes n’amélioreraient pas vraiment la sécurités des voitures. C’est à cette conclusion qu’a abouti une étude de l’IIHS (Institute for Highway Safety), l’ organisme américain a but non lucratif, référence en matière de sécurité routière. L’organisation fondée il y a plus de 60 ans et qui regroupe assureurs, chercheurs et officiels fédéraux s’appuie sur des données solides récoltées sur une période de près de 10 ans.

Plus exactement, ce sont les données des véhicules Nissan et BMW (assez à la pointe en termes d’aides à la conduite) qui ont été étudiées sur le sol américain et sur une période allant de 2013 à 2022. Il en ressort que les systèmes Pro Pilot de Nissan et le Driving Assistant Plus de BMW, malgré toutes leurs qualités, ne permettent pas vraiment de réduire le risque d’accident. Que ce soit l’aide au maintien dans la voie ou le régulateur adaptatif de vitesse, soit la combinaison qui permet d’aboutir à une autonomie de niveau 2, aucun des deux systèmes ne permettrait d’améliorer la sécurité à bord.

Des conclusions cinglantes

L’IHS va même encore plus loin dans la conclusion de son rapport : « Dans la mesure où il n’y a pas de preuve évidente que la conduite semi autonome améliore la sécurité, conducteurs et régulateurs ne devraient pas la considérer comme une fonctionnalité de sécurité », résume Jessica Cicchino, la vice présidente « Recherche » de l’IIHS. La rapport explique même que de tels équipements « encouragent un faux sentiment de sécurité qui inciterait le conducteur à réduire sa vigilance sur la route », soit une conséquence totalement opposée à l’objectif de départ.

Enfin, c’est le président de l’IHSS qui porte le coup de grâce en affirmant que les fonctionnalités de conduite autonome devraient être considérées comme des options de confort, à l’instar des des vitres électriques et des sièges chauffants.

Les conclusions cinglantes de l’organisme américain ne concernent que la partie conduite semi-autonome des véhicules et pas l’ensemble des aides à la conduite, les fameuses ADAS, qui sont si plébiscitées par les laboratoires de tests indépendants tels que Euro NCAP. Un exemple : dans son rapport, l’IIHS distingue les aides destinées à la conduite autonome des systèmes de sécurité embarqués tels que le freinage d’urgence automatique. L’apport de ce dernier est reconnu sans détour puisqu’il aurait permis d’éviter près d’un accident sur deux dans le cas de la flotte de véhicules Nissan qui a été analysée.

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Source :

Autoblog



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