La publicité, personne n’aime trop ça mais c’est le moyen utilisé par les plateformes de streaming pour vendre des abonnements un peu moins chers. Netflix a été pionnier dans ce domaine, avec un grand succès. Et il n’est pas question de se reposer sur ses lauriers.
Netflix a lancé son forfait avec pub en novembre 2022, et le succès a vite été au rendez-vous. Il faut dire que le service de streaming augmente très régulièrement les prix de ses autres abonnements sans réclame, en évitant de toucher à celui de cette nouvelle offre qui gagne donc mécaniquement en intérêt. Même si Netflix ne peut s’empêcher d’en relever les tarifs de temps en temps, comme on l’a subi en France le mois dernier.
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Aujourd’hui, l’abonnement avec pub compte 94 millions de clients, soit quasiment un tiers des 300 millions d’abonnés à Netflix. La progression du nombre d’abonnés avec pub est fulgurante : +34 % depuis novembre dernier ! Ils étaient 40 millions en mai 2024. La moitié des nouveaux inscrits opte pour cette formule.
La plateforme compte bien amplifier l’effort et se rendre toujours plus désirable aux yeux des annonceurs. Durant la deuxième présentation annuelle auprès de ces derniers, Amy Reinhard, présidente de la publicité, a précisé que les abonnés à la formule avec pub passent environ 41 heures par mois sur Netflix.
« Si l’on nous compare à nos concurrents, l’attention que nous captons est plus élevée au départ… et elle le reste jusqu’au bout », a-t-elle ajouté. Et ces abonnés sont « aussi attentifs aux publicités diffusées au milieu des programmes qu’aux séries et films eux-mêmes », affirme la dirigeante. En conséquence de quoi, le service va lancer de nouveaux formats pour mieux vendre le temps de cerveau disponible des abonnés.
À partir de l’année prochaine, des formats publicitaires non seulement interactifs, mais aussi générés par IA seront diffusés en milieu de contenu et pendant les pauses de lecture (oui, il y a de la pub ici aussi). Les spectateurs doivent donc s’attendre à des sollicitations plus dynamiques, plus ciblées… et peut-être un peu plus étranges aussi. Car si l’IA sait parfois étonner, elle peut aussi produire des visuels pour le moins… déroutants. Les annonceurs n’ont plus qu’à espérer éviter les pubs avec des mains à six doigts ou des regards un peu trop fixes.
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Source :
MediaPlayNews