Neuralink fait un pas de plus vers l’essai de son implant cérébral sur les humains

c'est mal parti pour les essais cliniques de l'implant crânien sur l'homme


A long terme, le milliardaire Elon Musk anticipe la possibilité d’utiliser un implant cérébral pour piloter des machines directement par la pensée ou transférer cette même pensée en créant une liaison directe homme-machine.

Sa startup Neuralink est le point de départ de cette quête qui débute par le développement d’implants cérébraux permettant de soigner certaines maladies nerveuses ou handicap cérébraux.

Redonner la vue à des personnes malvoyantes, soigner certaines pathologies de dépression ou de schizophrénie et des troubles comme l’obésité ou l’autisme, ou encore permettre à des personnes en fauteuil roulant de se mouvoir à nouveau par elles-mêmes font partie des enjeux de cette première approche autour de systèmes permettant une plus grande interaction avec le cerveau.

Neuralink a déjà mené des séries de test sur des animaux pour développever les premiers implants cérébraux. Cette première étape a été critiquée pour s’être faite dans la douleur animale afin de répondre aux exigences d’un rythme effréné de progression réclamé par l’homme d’affaires, alors que d’autres entreprises du même domaine ont déjà réalisé un certain nombre d’avancées.

Neuralink va pouvoir recruter des patients pour son essai clinique

La prochaine étape pour la firme est de passer vers des essais cliniques sur des humains. Elon Musk espérait pouvoir lancer cette étape dès fin 2022 mais les autorités et régulateurs sont têtus et ont leur propre calendrier.


Après une série de péripéties et de déclarations d’intention, le milliardaire a annoncé ce mardi 19 septembre 2023 que qu’un accord avait été obtenu pour préparer le recrutement destiné à tester un implant cérébral sur des patients humains paralysés.

L’essai clinique, qui doit durer six ans, va utiliser un robot pour placer précisément un implant cérébral afin de stimuler les régions du cerveau contrôlant les intentions de mouvement.

Le début d’une longue quête

Un premier test devra permettre à des patients de piloter une souris et un clavier d’ordinateur par la seule pensée. Le nombre de patients pouvant entrer dans l’essai clinique n’est pas connu mais Reuters souligne qu’il sera sans doute inférieur à 10, la FDA (Food and Drug Administration) ayant émis des réserves.

Cette dernière a émis un avis positif pour un essai clinique d’implant sur des patients au mois de mai 2023 mais les conditions dans lesquelles se sont passés les tests sur animaux ont fait l’objet d’une investigation poussée.

Des essais cliniques à la finalisation d’une pratique de pose d’implants cérébraux, il faudra au moins une dizaine d’années avant de disposer éventuellement d’une première solution capable d’améliorer la vie de patients handicapés.



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