L’hydrogène est parmi les éléments les plus communs sur Terre, or, c’est un élément qui nécessite de lourdes transformations pour être extrait d’autres composés plus complexes.
Alors qu’il est souvent présenté comme la source d’énergie de demain de par son haut pouvoir calorifique (le plus important de toutes les substances combustibles), sa production demande souvent plus d’énergie qu’il n’en est produit, et tout cela à base de combustibles fossiles polluants…
Certes il existe bien des stations capables de produire de l’hydrogène vert à l’aide d’énergies renouvelables, mais le rendement est encore bien trop faible pour opérer une bascule vers ce carburant d’avenir à large échelle.
Mais selon des chimistes allemands, cela pourrait prochainement changer. Des scientifiques de l’Université de Münster ont ainsi développé une méthode photcatalytique visant à simplifier la production d’hydrogène. Il s’agit d’une technique de « division de l’eau améliorée, qui exploite la photocatalyse, soit l’accélération d’une photoréaction en présence d’un catalyseur qui permettrait de briser les molécules d’eau pour séparer l’oxygène de l’hydrogène.
Cette technique exploite des triarylphosphines, un type de phosphine organique qui permettraient de remplacer les métaux de transition utilisés habituellement. Il serait ainsi plus facile d’isoler les atomes d’hydrogène et de les capter pour les stocker ensuite.
Reste à savoir si cette nouvelle méthode permettra d’accélérer notre production d’hydrogène afin de faciliter l’abandon des énergies fossiles.