Après de bons et loyaux services, les protocoles d’évaluation de l’autonomie des produits en test au 01lab sont remplacés par une nouvelle version mise au goût du jour. Grâce à lui, nos tests gagnent en pertinence à l’aide de mesures plus précises et plus réalistes.
Smartphones, tablettes ou ordinateurs portables sont autant de produits dotés de batteries qui passent au 01lab pour y être testés. Parmi les différentes mesures, la question de l’autonomie est cruciale pour le consommateur. Depuis janvier 2025, nous avons introduit un nouveau protocole de test de l’autonomie qui remplace les précédents. Après plusieurs mois de rodage et de corrections de bugs, il est enfin temps de vous présenter cette nouveauté majeure. Cette nouvelle méthode de test fait suite à la mise à jour de notre scène photo pour les tests de smartphones.
Un nouveau protocole de test « d’autonomie polyvalente »
Avant ce changement, l’autonomie des produits se divisait en deux mesures distinctes . La première permettait d’obtenir une autonomie en lisant de façon continue une vidéo jusqu’à extinction, tandis que la deuxième simulait différents cas d’usage de type bureautique. Nous disons donc au revoir à cette méthode qui commençait à être de plus en plus dépassée, elle aura bien servi le 01lab et nos lecteurs pour mieux choisir leur smartphone.
Face à l’arrivée de nouvelles technologies, autant dans la conception que dans l’utilisation des smartphones. Nous introduisons une nouvelle stratégie de test unique de l’autonomie dite « mixte » qui répond ainsi à plusieurs problématiques.
Des technologies modernes
Dès la conception, nous avons mis à jour les technologies utilisées dans le développement du protocole. Plus précis, les nouveaux algorithmes de mesure vont puiser en plein cœur du téléphone ce dont il a besoin grâce à l’utilisation des API (protocoles de communications pour les développeurs) les plus modernes. La nouvelle architecture conçue en interne au 01lab va également permettre des mises à jour par module, afin de faire évoluer plus facilement le code par petites touches.
Ensuite, inutile de séparer en deux la mesure d’autonomie en isolant la partie vidéo. Très chronophage, cela s’éloignait aussi de l’usage réel d’un téléphone. En effet, la consommation continue de vidéo, en excluant toutes autres interactions avec le smartphone, ne doit pas concerner grand monde.
Une journée type dans le viseur
Au contraire, le nouveau test de l’autonomie reproduit la journée type d’un utilisateur lambda en répartissant habilement les scénarios d’usage tout au long du test. C’est pourquoi des « vaguelettes » sont visibles sur la nouvelle courbe d’autonomie : elles représentent une consommation accrue du téléphone lors d’un scénario plus énergivore. D’ailleurs, ces scénarios d’usages évoluent en nombre, mais aussi dans leur conception.
Un exemple de mesure d’autonomie réalisé avec l’iPhone Air, loin d’être un champion en la matière.
Pour reprendre l’exemple de la vidéo, la nouvelle méthode voit arriver du contenu HDR. Cette technologie permet notamment d’obtenir un pic lumineux plus important sur les appareils compatibles, avec une incidence non négligeable sur la consommation de la batterie.
Pêle-mêle, voici quelques-uns des scénarios pris en compte dans le nouveau système :
- Vidéo SDR
- Vidéo HDR
- GPS avec et sans trafic routier
- Visionnage photo
- Navigation web
- Jeux vidéo
- Etc.
Une comparaison multi-plateforme
Dès la conception du nouveau test, le cahier des charges que nous nous sommes imposé prévoyait une polyvalence la plus complète en poussant davantage l’aspect cross-plateforme, soit la compatibilité entre les principaux systèmes d’exploitation du marché.
Notre évaluation de l’autonomie permet maintenant d’être réalisée sur Android, iOS, iPadOS, Windows et macOS. Grâce à cette interopérabilité, nous pouvons désormais comparer les autonomies entre la très grande majorité des produits du marché, autant sur les architectures x86/x64 et ARM. Nous obtenons ainsi des données qui permettent d’effectuer des comparaisons plus larges entre les produits afin de mieux les évaluer.
Quelques garde-fous pour des mesures sans accrocs
Enfin, parmi les grandes améliorations, nous introduisons dans notre protocole de test de l’autonomie, plusieurs crans de sécurité. En effet, certains constructeurs sont très agressifs dans les paramètres d’économies d’énergie, lorsque le niveau de charge est au plus bas.
Bien que continuons de faire tourner notre protocole jusqu’à l’extinction du téléphone, nous ne prenons plus en compte les cinq derniers pour cent dans la notation. La mesure d’autonomie sur laquelle nous communiquons dans les tests ou dans les tableaux comparatifs concerne ainsi 95 % de l’autonomie réelle disponible. Grâce à cette méthode, nous évitons un certain nombre d’erreurs d’analyse, tout en continuant de vérifier le bon déroulement total de la mesure, y compris sur la question de la calibration de la batterie.
Une comparaison possible entre produits à partir de 2025
Enfin, le nouveau protocole de test de l’autonomie est donc une mise à jour majeure en apportant de nouveaux scénarios d’usage, en fusionnant les deux méthodes précédentes et en utilisant les dernières technologies de développement. Il n’est donc malheureusement pas rétrocompatible avec les anciennes mesures et il n’est plus possible de faire des comparaisons de résultats avec les produits testés avant 2025, s’ils n’ont pas été testés avec le nouveau système.
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