En direct de New York, OpenAI dévoile sa nouvelle IA au monde entier : Sora n’est plus en bêta privée, mais peut-on l’essayer ?
Après des mois d’attente, une fuite majeure et quelques vidéos saisissantes, Sora, l’outil de génération de vidéos d’OpenAI est enfin là ! L’officialisation a lieu depuis New York, où OpenAI tient une conférence scrutée de toutes parts. Et pour cause, la maison mère de ChatGPT entend bien marquer le terrain de l’IA générative d’images aussi fortement qu’elle l’a fait avec son outil phare.
À quoi sert Sora ? Comment ça marche ?
Comme de nombreux générateurs d’images fonctionnant à l’IA, Sora permet de créer des visuels ou des films sur la base d’un prompt, c’est-à-dire une description plus ou moins précise. Mais là où de nombreux outils se contentent d’images fixes, plus ou moins réussies, ou d’animations assez quelconques, Sora est, du moins en théorie, capable d’aller bien… bien plus loin.
Ainsi, au cours des diverses démos qui ont pu être dévoilées, un outil tel que « storyboard » a marqué les esprits. Celui-ci permet à Sora d’enchainer plusieurs animations et de générer des séquences vidéos complexes en se basant sur une succession de prompts.
Une qualité vidéo bluffante
Mais tout autant que les capacités de calcul de Sora, sa faculté à bien interpréter les prompts ou sa vitesse d’exécution, c’est la qualité finale des vidéos qui interpelle. Plusieurs bêta-testeurs, dont le célèbre youtubeur tech, MKHBD, ont pu découvrir depuis quelques semaines la version la plus aboutie de Sora. Leurs retours sont sans détour : l’outil d’OpenAI est tout simplement bluffant et les images qu’il est capable de créer peuvent être confondues avec des vidéos réelles.
En effet, pour une IA de génération d’image, la qualité atteinte en matière de gestion des textures, de nuance des couleurs ou encore dans la compréhension et l’interprétation de l’image est impressionnante. Et s’il subsiste quelques détails permettant de remarquer la nature factice de l’image, MKHBD et d’autres n’hésitent pas à souligner l’excellente fluidité de l’ensemble.
Le youtubeur explique également qu’il est possible de régler la qualité d’image, la durée ainsi que la définition sur simple demande. Une opération que Sora gère relativement rapidement.
Une IA qui interroge et qui fait polémique
Le niveau atteint par Sora ne laisse pas les créateurs de contenus et autres artisans de l’image insensibles. En effet, Sora a déjà ses détracteurs, parmi lesquels le collectif PR-Puppet-Sora qui s’était illustré en infiltrant le groupe de testeurs autorisés de l’IA et en dévoilant avant l’heure l’outil d’OpenAI sur la plateforme communautaire HuggingFace.
« Des centaines d’artistes fournissent un travail non rémunéré durant les tests de bugs, les retours d’expérience et du travail expérimental pour le logiciel d’une entreprise valorisée à 150 milliards de dollars », avait déclaré le collectif pour justifier l’opération de divulgation.
Peut-on utiliser Sora en France ?
À peine lancée, l’IA de génération d’images d’OpenAI suscite une énorme curiosité. Dès lors, une question se pose : Peut-on essayer Sora en France ? Pour l’instant, OpenAI limite l’accès de son outil et il n’est pas possible d’essayer Sora de ce côté-ci de l’Atlantique… officiellement, du moins. Comme souvent, les plus malins sauront tirer profit d’un VPN pour mettre la main sur le nouvel outil le plus en vue d’OpenAI.
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Source :
MKHBD