Image : Otter.
Entre le boom des plateformes de livraison tierces et la percée du e-commerce dans le paysage post-Covid, les restaurateurs sont au four et au moulin pour jongler entre tous les canaux de vente dématérialisés.
Si la gestion des commandes en ligne représente un casse-tête pour beaucoup, de jeunes sociétés comme Otter font de l’intermédiation entre le métier de restaurateur et celui de livreur leur fonds de commerce.
La start-up américaine, arrivée en France fin 2019, compte parmi sa clientèle aussi bien des restaurateurs indépendants que des chaînes locales et internationales, à l’instar de La Mie Câline, Columbus Café ou encore Bagelstein.
Piloter pour mieux livrer
Ces enseignes sont de toutes tailles, mais elles ont la particularité de « mettre l’accent sur la livraison », indique Simon Battaglia, directeur général d’Otter Europe, à ZDNet. Les livraisons représentent plus de 20 % de leur chiffre d’affaires en moyenne, contre près de 10 % pour la restauration française dans son ensemble, précise-t-il.
Le problème ? Deliveroo et Uber Eats ne parlent pas la même langue quand il s’agit de donner aux professionnels des informations sur leurs ventes, note le dirigeant.
Otter propose alors aux restaurateurs de piloter leurs canaux digitaux à partir d’une seule et même tablette. L’objectif est d’agréger les données disparates des plateformes tierces pour offrir aux restaurateurs les moyens de piloter leur business de façon plus efficace… et plus simple. Simon Battaglia prend l’exemple de la gestion des stocks : « Si un produit est en rupture de stock, un seul geste suffit à rendre cette information visible sur l’ensemble des plateformes. Le restaurateur a moins de risque de faire un oubli. »
Otter s’adresse aussi aux fonctions back-office
Le panier moyen, le taux de commandes ratées, le référencement des enseignes sur les applications, les promotions ou encore les menus sont autant d’informations qui sont prises en compte sur la plateforme. Et autant d’éléments que le restaurateur peut gérer à distance. Sur la base de ces informations chiffrées, Otter pousse des recommandations personnalisées dans l’optique d’aider les restaurateurs à être plus performants.
« Les départements finance, comptabilité et marketing ont du mal à accéder à l’information. L’enjeu pour un restaurateur qui fait du volume en livraison, c’est d’apprendre à faire du e-commerce », souligne Simon Battaglia.
Il assure que même les petits commerçants, qui réalisent 20 à 30 livraisons quotidiennes, trouvent un intérêt à passer par un intermédiaire. Et le plafond de la livraison est encore loin d’être atteint.
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