Steven Spielberg l’avait immortalisé dans le film Jurassic Parc et avait imprimé sa propre vision du Tyrannosaure dans notre conscience collective, et pourtant l’apparence des dinosaures n’a jamais fait autant débat.
Si les études ont permis, au fil des années, d’en découvrir toujours plus sur les géants qui peuplaient notre terre il y a plusieurs millions d’années, on en sait toujours peu sur leur apparence fine : portaient-ils des plumes ? étaient-ils colorés ? Avaient-ils des lèvres pour recouvrir leurs dents ?
Oubliez Jurassic Park, voici le vrai T-Rex
Une nouvelle étude nous dresse un portrait-robot de la famille des tyrannosaures. Des chercheurs ont ainsi remarqué, en comparant la dentition des tyrannosaures avec d’autres espèces que leurs dents étaient globalement moins usées. Cela impliquerait donc que le Tyrannosaure-Rex ait été pourvu de lèvres venant protéger ses dents, contrairement aux représentations que l’on peut en faire aujourd’hui et qui le rapprochent davantage d’un crocodilien que d’un lézard, du moins au niveau de la mâchoire.
C’est un débat qui fait rage depuis des années : les dinosaures carnivores comme le T. rex avaient ils les dents apparentes comme les crocos, ou bien des lèvres couvrant les dents comme les varans? Une nouvelle étude penche pour cette dernière hypothèse.https://t.co/at31mW046d pic.twitter.com/lDe07hsCoR
— Vincent Reneleau ? (@VincentReneleau) March 31, 2023
L’étude parle ainsi « de fines lèvres, semblables à celles des lézards ou des dragons de komodo ». Derek Larson, coauteur de l’étude s’est penché sur la question depuis 2014 et multiplier les analyses de l’usure de l’émail du tyrannosaure et des crocodiles.
L’épaisseur de l’émail des dents du T-Rex est identique sur les côtés extérieur et intérieur, ce qui prouverait que ses dents ne soient pas exposées en permanence. Dans une nouvelle représentation du fameux T-Rex, ce dernier se veut moins impressionnant et hollywoodien : avec un double menton et une bosse sur le crâne, les dents non apparentes, il ressemble effectivement davantage à un énorme lézard qu’à un monstre de cinéma.