Pannes informatique : ce n’est pas toujours une cyberattaque

Pannes informatique : ce n'est pas toujours une cyberattaque



Si les cyberattaques sont une des causes d’indisponibilité des systèmes informatiques les plus redoutées, de simples pannes dues à des erreurs ou à des aléas naturels peuvent causer des dégâts tout aussi importants, comme on a pu le voir ce week-end.

Mieux vaut une panne qu’un rançongiciel

L’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) a ainsi fait face à une panne d’ampleur déclarée dans la journée de samedi. Celle-ci a contraint de nombreux services à se passer complètement de leurs outils informatiques pour travailler, provoquant des ralentissements dans la prise en charge des patients. Mais cette fois, pas de rançongiciel à blâmer : l’AP-HP a rapidement communiqué auprès du public pour expliquer que les problèmes rencontrés provenaient d’une panne électrique ayant affecté l’un de ses prestataires d’hébergement. le communiqué précise en outre que cette panne électrique est « sans lien avec une attaque cyber ou un sabotage »

Ce matin, l’AP-HP a expliqué que les travaux de rétablissements ont permis de remettre progressivement en marche les principales applications médicales, à savoir la gestion des dossiers informatisés des patients, les portails d’accès aux résultats d’imagerie et de biologie médicale, la messagerie interne et la téléphonie. L’AP-HP promet un retour à la normale pour les autres applications d’ici la fin de journée et rappelle que l’établissement a continué à fonctionner malgré les dysfonctionnement, sans « rupture dans la prise en charge des patients hospitalisés ni limitation de l’accès à ses services. »

Fanzone vs fouine

Une mésaventure similaire a affecté la fanzone du château de Vincennes dans le courant de la semaine dernière. Cet espace est utilisé pour retransmettre sur écran les épreuves des jeux olympiques. Mardi dernier, les équipes ont découvert qu’un des câbles avait été sectionné pendant la nuit. Rapidement réparés, les câbles ont de nouveau été victimes de dégradation la nuit suivante, poussant à l’ouverture d’une enquête policière afin de retrouver le coupable.

Grace aux images de vidéosurveillance, celui-ci a finalement été identifié : selon France Info, les enquêteurs ont découvert qu’il s’agissait simplement d’une fouine qui s’était attaquée aux câbles. L’enquête a donc été classée sans suite dans la journée d’hier.

Surveillance accrue

Il faut dire que depuis l’ouverture des JO, le sujet de possibles sabotages est pris avec le plus grand sérieux. La veille de la cérémonie d’ouverture, des lignes de la SNCF avaient été victimes de dégradations simultanées dans plusieurs régions visant à interrompre le trafic des TGV. Sur ce dossier, l’enquête se poursuit sans que les autorités n’aient pour l’instant annoncé l’interpellation de suspects.

Lundi 29 juillet, plusieurs équipements réseaux de fibre optique utilisés par les principaux opérateurs du pays ont également été visés par des dégradations volontaires, provoquant là aussi l’ouverture d’une enquête sans que les auteurs ne soient pour l’instant identifiés.



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