Bonne nouvelle, vous n’aurez bientôt plus à sortir ordinateurs et liquides de la valise dans les aéroports parisiens.
On n’arrête pas le progrès et c’est ce dernier qui va bientôt permettre aux usagers des aéroports parisiens de ne plus avoir à sortir leurs liquides et appareils électroniques de sa valise lors des contrôles de sécurité.
Ne sortez plus rien de la valise
Les personnes qui prennent l’avion le savent, le passage à la sécurité est toujours aussi contraignant. Il faut sortir son ordinateur de la valise ainsi que les différents liquides (parfums, crèmes, dentifrices, etc.). Ces derniers doivent eux-mêmes tenir dans des flacons qui ne font pas plus de 100 ml et ensuite être glissés dans une pochette transparente. À moins d’être un passager aguerri, on se retrouve parfois à jeter des liquides à la poubelle ou à devoir acheter des flacons à la boutique l’aéroport pour ensuite transvaser le tout tel un(e) petit(e) chimiste.
Tout cela est désormais de l’histoire ancienne pour certains passagers des aéroports d’Orly et de Roissy, ces derniers étant en train de déployer de nouveaux scanneurs 3D. Ils permettent de détecter des explosifs en utilisant la tomographie par ordinateur, déjà utilisée dans le domaine médical, en astrophysique et en mécanique des matériaux. Une technologie qui permet de reconstruire le volume d’un objet à partir de mesures effectuées depuis l’extérieur de l’objet en question, et qui dégraderait les pellicules photo.
Face aux flux importants de visiteurs qui sont attendus cet été à Paris pour les JO, en plus des touristes « habituelles », l’enjeu est de taille pour les aéroports parisiens. Leur objectif est d’avoir 10 de ces scanneurs opérationnels, avec deux machines par terminal. Huit d’entre elles sont déjà installées dans les terminaux 2E hall K, 2BD, et 2F de Roissy-Charles de Gaulle. Le terminal 1 devrait bientôt en profiter, ainsi qu’Orly 3. D’ici à 2026, les aéroports d’Orly et de Charles de Gaulle en compteront 40 de ces scanneurs.
Un gain de temps important pour les passagers
Déjà installés dans plusieurs aéroports internationaux (New York, Atlanta et Chicago notamment), ces scanneurs sont très demandés pour une raison simple : leur utilisation permet un gain de temps non négligeable. Ainsi, la directrice de Paris-Orly, Justine Coutard, a déclaré au micro de BFM Business que « le gain pour les passagers est clair, le temps de préparation lors du contrôle baisse d’un tiers à 60 secondes. On obtient après analyse moins de fouilles corporelles. On passe de 13 % à 8 % de fouilles manuelles ».
Une technologie qui a permis à certains vols de s’affranchir de la limitation sur la quantité de liquide autorisée (10 × 100 ml). C’est déjà le cas à Milan, dans un aéroport londonien, en Australie, mais aussi en Nouvelle-Zélande pour les vols intérieurs. En France, la réglementation à ce sujet ne s’est pas encore adaptée à ces changements.
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Ajoutez à cela le « shoescan » qui permet de voir à travers les chaussures sans les retirer, et les aéroports de Paris ont les cartes en main pour fluidifier le parcours des passagers. Reste maintenant à voir si ces nouveaux dispositifs suffiront ou non à accueillir le flux important de touristes attendu pour les Jeux olympiques d’été 2024 qui auront lieu à Paris du vendredi 26 juillet au dimanche 11 août prochain.
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Source :
BFMTV